| | Les News de l'Espace 2010 | |
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Nombre de messages : 940 Age : 51 Localisation : France Emploi : Responsable Sté Sécurité Loisirs : Ufologie Date d'inscription : 30/09/2005
| Sujet: Le rayonnement solaire surveillé par un instrument belge Mar 22 Juin - 11:26 | |
| 21 juin 2010 Cela fait deux ans que l’instrument spatial SOLSPEC, un spectromètre spécialisé dans la mesure spectrale de l’éclairement solaire hors atmosphère, pointe ses optiques en direction du Soleil. SOLSPEC est l’un des trois instruments européens qui composent la charge utile SOLAR dédiée à la mesure du rayonnement solaire depuis la Station spatiale internationale (ISS). Cet instrument résulte d’une longue et fructueuse collaboration franco-belge entre le service LATMOS (Laboratoire Amotsphères, Milieux, Observations Spatiales) du CNRS français (PI : G. Thuillier) et l’Institut d’Aéronomie Spatiale de Belgique (IASB), tous deux spécialistes du milieu atmosphérique terrestre et de la recherche en milieu spatial. | “SOLSPEC prend part à la fantastique aventure spatiale de l’ISS” |
| | Aucune gêne atmosphérique Mis en orbite par la navette ATLANTIS depuis le 7 février 2008, puis transféré le 15 février par deux astronautes sur la palette extérieure fixée au module européen COLUMBUS de l’ISS l’instrument SOLAR, avec SOLSPEC, fête ses deux premières années de mesures du Soleil acquises en dehors de l’atmosphère terrestre. Les mesures réalisées depuis le 5 avril 2008 en orbite, c’est-à–dire plus ou moins en dehors de l’atmosphère, sont particulièrement intéressantes, vu qu’elles permettent de s’affranchir des phénomènes d’absorption et de diffusion. Ces phénomènes sont la conséquence de l’interaction du rayonnement solaire (de l’UV à l’IR) avec différentes molécules (O2, O3, H20, CO2, CH4, …) reliées à certaines longueurs d’onde. Ces mesures sont donc capitales pour l’étude de la physique solaire, une meilleure compréhension de la chimie et de la physique de l’atmosphère et la validation des modèles de transfert radiatif. SOLAR SOLSPEC résulte en fait de multiples améliorations (upgrades) d’un instrument précurseur et pionnier qui, dès 1983, a réalisé des mesures du spectre solaire complet UV-VIS et IR grâce au Spacelab à bord de la navette spatiale américaine. La continuité des mesures est donc à présent assurée sur l’ISS. La modernisation de l’instrument, partagée entre la France et la Belgique, a concerné par ailleurs divers partenaires industriels belges, tels que Lambda-X (Nivelles) et PeDEO (Oudenaarde).
| | SOLSPEC: garantie de la continuité des mesures de surveillance
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| Information cruciale Grâce à ces mesures, nous obtenons une information cruciale dans le domaine de la physique solaire et nous comprenons mieux les phénomènes chimico-physiques qui se passent dans l’atmosphère terrestre. Nous pouvons de la sorte valider les modèles de ce qu’on appelle le bilan radiatif. Ce bilan indique le rayonnement entrant et sortant de la Terre. Est-il en équilibre sur le long terme ? Sinon, notre planète va de façon permanente connaître soit un réchauffement soit un refroidissement. Mais à court terme, l’énergie des rayonnements va très vraisemblablement se répartir sur l’ensemble de la Terre. A la grande satisfaction de tous Ainsi, l’IASB, qui possède une longue expérience dans la mécanique spatiale de précision, s’est par exemple investi dans la nouvelle configuration mécanique requise pour l’intégration sur une palette extérieure de Columbus. Outre la remise à niveau de l’électronique, de nouveaux systèmes optiques très performants ont été implémentés, élargissant pour la première fois le spectre des mesures spatiales IR jusqu’à 3.1 µm. De même, la nouvelle version de SOLSPEC a été assemblée, caractérisée optiquement et étalonnée avec précision dans les laboratoires de l’IASB et du PTB (Physikalisch-Technischen Bundesanstalt), avant d’être livrée à l’ESA. L’IASB est particulièrement satisfait du bon comportement de SOLSPEC : « Après deux années d’un fonctionnement nominal, nous pouvons dire que SOLSPEC, qui est contrôlé depuis le centre de contrôle du B.USOC à l’IASB, poursuit sa mission. Notre instrument prend ainsi part à la fantastique aventure spatiale de l’ISS ». “SOLSPEC offre de rares possibilités pour collecter une série continue de mesures depuis un site de surveillance comme l’est l’ISS autour de la Terre.” |
| | | Prolongation jusqu’en 2013 L’ESA et la NASA viennent d’ailleurs de confirmer la prolongation de la mission jusqu’en 2013, offrant ainsi une rare opportunité d’accumuler une longue série de mesures depuis un observatoire privilégié. « Cet instrument offre de rares possibilités pour collecter une série continue de mesures depuis un poste de surveillance, comme l’est l’ISS autour de la Terre. » En ce début de cycle solaire de onze ans, les premières analyses des données de SOLSPEC sont déjà présentées régulièrement lors de colloques qui réunissent les experts américains et européens pour la mesure de l’éclairement solaire. Il est d’ores et déjà établi que SOLSPEC apporte une contribution essentielle à la compréhension des relations entre notre planète, avec ses habitants, et son étoile. L’Institut d’Aéronomie Spatiale de Belgique (IASB), avec SOLSPEC renforce une expertise scientifique et technologique qui fournit différents services dans les domaines concernant la physique et la chimie des atmosphères et l’action du Soleil sur celles-ci. Plus d'infos sur Solspec Contact : Stéphanie Fratta Responsable Communication scientifique IASB Avenue Circulaire, n°3 1180 Bruxelles Tél. 32-2-3730.449 Fax. 32-2-3730452 | |
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| Sujet: Le Directeur général de l'ESA Mar 22 Juin - 11:19 | |
| 17 juin 2010 Le Conseil de l'Agence spatiale européenne a annoncé aujourd'hui la reconduction de Jean-Jacques Dordain dans ses fonctions de Directeur général de l'ESA pour un nouveau mandat de quatre ans. M. Dordain occupe ce poste depuis 2003. Ce troisième mandat s'achèvera en juin 2015. Dans le cadre de ces fonctions, M. Dordain a été associé à de nombreuses étapes importantes pour l'Europe spatiale. Fin 2003, il a signé le premier accord-cadre entre la Communauté européenne et l'ESA, marquant le début de nouvelles relations, qui n'ont fait que se renforcer. Après le premier Conseil Espace ESA/UE, fin 2004, M. Dordain a été le témoin, en janvier 2005, de l'atterrissage historique de la sonde Huygens de l'ESA sur Titan, la plus grande des lunes de Saturne. La sonde européenne Venus Express a été lancée en novembre de la même année, alors que l'ESA accueillait deux nouveaux Etats membres : la Grèce et le Luxembourg. Une session remarquable du Conseil de l'ESA au niveau ministériel s'est ensuite tenue à Berlin en décembre 2005. A cette occasion, les ministres européens chargés de l'Espace ont décidé de lancer de nouveaux programmes importants, comme l'initiative GMES (Surveillance mondiale pour l'environnement et la sécurité), devenue le deuxième programme phare de l'UE dans le domaine spatial. Le premier satellite d'essai, GIOVE-A, du premier programme phare, à savoir Galileo, a été lancé quelques semaines plus tard. En juillet 2006, le Conseil de l'ESA a renouvelé le mandat de M. Dordain jusqu'au 1er juillet 2011. En mai 2007, le quatrième Conseil Espace ESA/UE a adopté une politique spatiale européenne, établissant un cadre politique commun pour les activités spatiales menées au sein de l'UE, de l'ESA et de ses Etats membres. Fin 2007, les ministres européens chargés des Transports sont parvenus à un accord sur l'approvisionnement, la structure et la gouvernance de l'ensemble du programme Galileo. Le début de l'année 2008 a été marqué par le lancement, avec deux astronautes de l'ESA, du laboratoire européen Columbus à destination de la Station spatiale internationale, ainsi que par la mise en orbite de Jules Verne, le premier véhicule de ravitaillement européen entièrement automatique, en vue de son raccordement à la Station spatiale. L'approbation, en février 2008, d'un accord entre la CE et l'ESA relatif à GMES a été suivie, en avril, du lancement du deuxième satellite d'essai du système Galileo. En novembre, le Conseil de l'ESA siégeant au niveau ministériel a décidé de financer des programmes nouveaux et la prolongation de programmes en cours pour un montant de l'ordre de 10 milliards d'euros, incluant une hausse significative du budget de la science spatiale. Après le lancement de GOCE, première mission d'exploration de la Terre (Earth Explorer) de l'ESA, en mars 2009, M. Dordain a sélectionné six nouveaux astronautes européens. En mai et en août, deux astronautes confirmés de l'ESA ont séjourné à bord de la Station spatiale internationale. Pour sa part, la science spatiale européenne a remporté un nouveau succès en mai, à l'occasion du lancement simultané des satellites Herschel et Planck par une Ariane 5. En novembre 2009, la République tchèque est devenue le 18e État membre de l'ESA. Ce même mois, SMOS, satellite d'étude de l'humidité des sols et de la salinité des océans, a été lancé. A la fin de l'année, le programme ExoMars a été adopté au titre d'un accord de coopération à long terme avec la NASA concernant l'exploration de la planète rouge. Ces dernières années ont également vu la création de partenariats public/privé importants, notamment avec Avanti (GB) pour le satellite Hylas, Inmarsat (GB) pour Alphasat, et Hispasat (E) pour l'initiative de petite mission Geo. Le premier semestre 2010 a également été marqué par d'importants événements, et notamment par la signature de l'accord de coopération avec la Slovénie, le lancement du satellite CryoSat destiné à étudier l'épaisseur des glaces, et le démarrage d'une simulation de mission martienne de 520 jours. L'équipage de cette mission simulée comprend deux Européens, trois Russes et un Chinois. Pendant cette période, la coopération internationale s'est également intensifiée, notamment avec la NASA (exploration robotique de Mars), la Russie (lancement futur de fusées Soyouz depuis le port spatial de l'Europe en Guyane française), le Japon (mission BepiColombo vers Mercure, mission Earthcare), la Chine (accord-cadre et coopération à la mission lunaire Chang'E) et l'Inde (contribution à la mission lunaire Chandrayaan). Avant d'intégrer l'ESA en 1986, Jean-Jacques Dordain, de nationalité française, a occupé plusieurs fonctions à l'Office National d'Etudes et de Recherches Aérospatiales (ONERA), tout d'abord comme chercheur dans le domaine de la propulsion et des lanceurs de 1970 à 1976. Il a ensuite été coordinateur des activités spatiales de 1976 à 1983, et Directeur de la physique fondamentale de 1983 à 1986. En 1977, il avait été choisi par l'agence spatiale française (CNES) parmi les premiers candidats astronautes français. Dès son entrée à l'ESA en mai 1986, il a été nommé Chef du nouveau Département Promotion et Utilisation de la Station spatiale et des plates-formes. Il a ensuite été appelé à la tête du Département Utilisation de Columbus et de la microgravité, où il a dirigé quelque 80 personnes dans le cadre de nombreuses activités industrielles. En 1993, il est devenu Directeur associé pour la stratégie, la planification et la politique internationale. En mai 1999, il a été appelé à la tête de la Direction de la stratégie et de l'évaluation technique, qui venait d'être créée. Enfin, le 15 février 2001, il a été nommé Directeur des lanceurs à l'ESA. Jean-Jacques Dordain est membre de l'Académie internationale d'astronautique et de l'Académie des technologies, et membre associé de l'Académie royale de Belgique. Il a également enseigné à l'Ecole polytechnique, à l'Ecole nationale supérieure des techniques avancées et à l'Ecole Nationale de l'Aéronautique et de l'Espace. Pour de plus amples informations, veuillez contacter : ESA - Bureau Relations avec les médias Département Communication Tél: + 33 1 53 69 72 99 Fax: + 33 1 53 69 76 90 | |
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| Sujet: la présidence du Conseil de l’ESA Mar 22 Juin - 11:18 | |
| 18 juin 2010 David Williams, Administrateur général par intérim de l’Agence spatiale britannique (UK Space Agency), assurera la présidence du Conseil de l’ESA pour l’année à venir, à partir du 1er juillet. Il a été élu à l’unanimité Président du Conseil de l’ESA lors de la 215ème session du Conseil, tenue à Paris, France, les 16 et 17 juin 2010. Il remplace l’Espagnol Maurici Lucena. David Williams dirige l’Agence spatiale britannique, qui gère toutes les activités spatiales civiles du Royaume-Uni. L’Agence spatiale britannique a vu le jour le 1er avril 2010, remplaçant le Centre spatial national britannique (BNSC), dont le Dr Williams était Directeur général depuis mai 2006. Lors de sa prise de fonctions au BNSC, celui-ci était également devenu Chef de la Délégation du Royaume-Uni à l’ESA. Avant d’être nommé au poste de Directeur général du BNSC, David Williams a été pendant 10 ans Chef de la Stratégie et des Relations internationales à Eumetsat. Auparavant, il a travaillé au Royaume-Uni pour le BNSC, le Conseil de recherche pour l’environnement (NERC), l’industrie et le milieu universitaire. Pour tout complément d’information, veuillez contacter : ESA – Bureau Relations avec les médias Département Communication Tél: + 33 1 5369 7299 Fax: + 33 1 5369 7690 | |
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| Sujet: Le satellite CryoSat Lun 15 Fév - 11:15 | |
| Communiqué de presse N° 03-2010 Paris,le 15 février 2010 Le satellite CryoSat observera le couvert glaciaire de la Terre L'Agence spatiale européenne va lancer très prochainement la plus complexe des missions jamais conçue pour étudier les glaces terrestres et cartographier l'épaisseur des glaces de mer et des inlandsis : décollage prévu le 25 février 2010 Cryosat,le satellite de l'ESA destiné à l'observation des glaces,sera placé en orbite à 700 km au-dessus de la Terre par un lanceur russe Dniepr qui sera tiré du cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan. Le lancement est prévu le jeudi 25 février 2010 à 14h57 heure de Paris (13h57 UTC). Le lanceur Dniepr est exploité par la société spatiale internationale Kosmotras. CryoSat sera le troisième satellite d'exploration de la Terre de l'ESA à être placé en orbite : il fait suite à GOCE et SMOS (respectivement lancés en mars et novembre 2009). Il devait à l'origine être le premier de la série mais le lancement de son exemplaire initial a échoué,entraînant sa perte. Ce satellite de 700 kg -dont le nom est dérivé du mot Grec kryos qui signifie froid ou glace- emporte le premier altimètre radar hyperfréquences tous-temps. Cet instrument a été optimisé pour la mesure des variations d'épaisseur des glaces flottantes,souvent hautes de plusieurs mètres,mais aussi des inlandsis polaires,qui peuvent atteindre cinq kilomètres d'épaisseur dans l'Antarctique. La mission fournira des données sur la vitesse d'évolution de l'épaisseur des glaces avec une précision centimétrique. Les records de recul des glaces enregistrés ces derniers étés dans l'Arctique montrent que des changements significatifs sont à l'oeuvre dans les régions polaires. Des satellites comme Envisat cartographient maintenant depuis de nombreuses années le couvert glaciaire tel qu'on peut l'observer de l'espace. Pour mieux appréhender comment le changement climatique affecte ces régions sensibles,il était urgent d'étudier également l'évolution de l'épaisseur des glaces. Les données de CryoSat permettront de mieux comprendre la dynamique des masses glaciaires,de fournir aux scientifiques de précieuses indications sur cette variable et de contribuer à faire avancer la recherche sur le changement climatique. Le jour du lancement,le Centre européen des opérations spatiales de l'ASE (ESA/ESOC) à Darmstadt (Allemagne) accueillera la presse de 10h00 à 16h30. Des animations en liaison avec cet événement seront présentées de 11h30 à 16h00. Les chaînes de télévision pourront accéder à l'ESA/ESOC à des images du cosmodrome de Baïkonour et du centre de contrôle de la mission grâce à une retransmission télévisée en direct du lancement (pour de plus amples informations à ce sujet,voir le site http://television.esa.int). Des responsables de l'ESA ainsi que des spécialistes du programme y seront présents pour donner toute explication souhaitée et accorder des interviews. Les journalistes désirant participer à la manifestation organisée à l'ESA/ESOC ou suivre le lancement en direct à partir d'un autre établissement de l'ESA sont invités à remplir le formulaire d'accréditation ci-joint et à le retourner par télécopie à l'un des numéros indiqués ci-après. Tout changement de la date de lancement sera annoncé sur notre serveur vocal au +49 (0)6151 90 2609 ou sur le site web consacré à CryoSat : www.esa.int/cryosat. Pour toute information complémentaire,veuillez contacter : ESA-Bureau Relations avec les médias Département Communication Tél. : + 33 1 5369 7299 Télécopie : + 33 1 5369 7690 Nicola Gebers ESA/ESOC-Bureau de la Communication Tél. +49 (0)6151 90 2266 Télécopie : +49 (0)6151 90 2961 Courriel : Nicola.Gebers@esa.int Lancement de CryoSat Jeudi 25 février 2010 Prénom : __________________________ Nom :_____________________________________ Organe de presse : __________________________________________________________ Addresse : ___________________________________________________________________ ____________________________________________________________________________ Tél. : __________________________ Télécopie : _____________________________ Tél. portable :______________________ Courriel : __________________________ Je participerai à la manifestation organisée pour le lancement de Cryosat [ ] en Allemagne Lieu : ESA/ESOC Adresse : Robert Bosch Strasse 5,Darmstadt Heures d'ouverture : 10h00-16h30 Contact : Jocelyne Landeau-Constantin,Tél : +49.6151.902.696,Télécopie : +49.6151.902.961 [ ] en Italie Lieu : ESA/ESRIN Adresse : Via Galileo Galilei,Frascati (Rome) Heures d'ouverture : 11h00-16h30 Contact : Dieter Isakeit,Tél. +39 06 94180 950,Télécopie +39 06 94180 952 [ ] aux Pays-Bas Lieu : Space Expo,Centre des visiteurs ESA/ESTEC Adresse : Keplerlaan 3,Noordwijk Heures d'ouverture : 14h00-16h30 Contact : Pal Hvistendahl,Tél. + 31 71 565 3006,Télécopie + 31 71 565 5728 [ ] en Espagne Lieu : ESA/ESAC Adresse : Camino bajo del Castillo,s/n Urbanización Villafranca del Castillo, Villanueva de la Cañada,Madrid Heures d'ouverture : 14h00-16h30 Contact : ESAC-Bureau de la Communication,Tél + 34 91 813 13 59, Télécopie + 34 91 813 12 19 | |
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| Sujet: Yannick d’Escatha est nommé Président du CNES Mer 10 Fév - 9:01 | |
| Yannick d’Escatha est nommé Président du CNES, l’agence spatiale française, pour un 3ème mandat
10 février 2010 Le Conseil des ministres du mercredi 10 février 2010 a renouvelé sa confiance à Yannick d’Escatha, en le nommant Président du Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) pour un 3ème mandat, sur proposition de Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Yannick d’Escatha, nommé Président du CNES le 19 février 2003, confirmé pour un 2ème mandat en 2005, a été choisi sur proposition de Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, pour présider l’agence spatiale française lors d’un troisième mandat. Né en mars 1948, vice-major de l’Ecole Polytechnique a 20 ans, diplômé d’études approfondies de mécanique théorique, il choisit le Corps des Mines et commence sa carrière par la Recherche et l'Enseignement. A 24 ans, il est Maître de Conférences à l'Ecole Polytechnique, à l'Ecole des Mines de Paris et à l'ENSTA. Ses travaux de recherche au Laboratoire de Mécanique de l'Ecole Polytechnique portent sur la Mécanique des Sols et la Mécanique des Structures, et font de lui un spécialiste reconnu de la Mécanique de la Rupture. En 1973, il participe à l'élaboration de la réglementation technique française en matière de chaudières nucléaires à eau, puis à son application en tant qu'Expert auprès du Ministère de l'Industrie. En 1978, il est nommé Chef du Bureau de Contrôle de la Construction Nucléaire du Ministère de l’Industrie, où il assume la responsabilité du Contrôle Technique de l'Etat dans l'application de cette réglementation au programme électronucléaire français. Ses travaux et ses nombreuses publications, dont un livre publié en collaboration, lui valent d'être primé par l'Académie des Sciences en 1982. La même année, il est détaché auprès de la Société Technicatome, filiale du Commissariat à l’Energie Atomique (CEA), dont la mission principale est la maîtrise d'œuvre industrielle de la propulsion nucléaire des bâtiments de la Marine Nationale. Après avoir été Directeur des Etablissements de Cadarache et d'Aix en Provence, Yannick d’ESCATHA est nommé Directeur Général Adjoint de Technicatome le 1er janvier 1987. Le 1er mars 1990, il est appelé par l'Administrateur Général du Commissariat à l'Energie Atomique, pour occuper les fonctions de Directeur de la Direction des Technologies Avancées, nouvellement créée, et devient Administrateur Général Adjoint du CEA le 14 septembre 1992. Yannick d’Escatha devient Administrateur Général du CEA à compter du 1er juillet 1995, et Président de CEA- Industrie le 28 juin 1999. Le 1er janvier 2000, il est nommé Directeur Général Délégué Industrie d’EDF. Responsable du pôle industrie d’EDF, il est chargé de production et de la politique industrielle de l’entreprise. En janvier 2002, il devient Directeur Général Délégué d’EDF. Yannick d’Escatha a par ailleurs été élu Membre du Conseil pour les Applications de l’Académie des Sciences le 11 mars 1997. Il est Membre de l’Académie des Technologies depuis le 12 décembre 2000. Président du Conseil d’Administration de l’Ecole Polytechnique de mai 2001 à mars 2008, il est membre du Conseil d’Administration d’EDF depuis le 21 novembre 2004, membre du Conseil d’Administration de THALES depuis mai 2009 et Président du Conseil d’Administration de l’Université de Technologie de Troyes depuis le 29 janvier 2008. Yannick d’Escatha est Lauréat 2009 du Prix International « Von Karman Wings Award », décerné par l’Aerospace Historical Society et élu Vice-Président « Award et Membership » de l’Académie Internationale d’Astronautique en août 2009. Il est Officier de la Légion d’Honneur et Commandeur de l’Ordre National du Mérite.
« Je suis très heureux et très fier que la confiance du gouvernement me permette de continuer à diriger cet extraordinaire réservoir de matière grise qu’est le CNES, et je tiens à rendre hommage à tous ses personnels. L’espace a une qualité unique : à la fois il nous fait rêver et il nous sert dans notre vie de tous les jours. Bientôt nous ne pourrons plus nous en passer. Nous sommes toujours à l’époque des pionniers ; tout reste à découvrir, à commencer par notre belle planète. L’aventure continue, nous construisons l’Europe de l’Espace, l’espace est l’avenir de l’Humanité ! » | |
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| Sujet: "Le programme Constellation est mort" Lun 1 Fév - 7:21 | |
| Barack Obama rogne les ailes des ambitions spatiales américaines et renonce à la Lune
Contraintes budgétaires obligent, le président Barack Obama va revoir à la baisse les ambitions spatiales des Etats-Unis, renonçant à un retour sur la Lune d'ici 2020 et confinant la Nasa en orbite terrestre basse pour encore longtemps.
"Le programme Constellation est mort", croit savoir cette source selon qui M. Obama va proposer d'encourager davantage le développement de véhicules et de lanceurs commerciaux vers la Station spatiale internationale (ISS).
Constellation avait été lancé en 2004 par l'ancien président George W. Bush après la catastrophe de la navette Columbia en 2003 et prévoyait un retour des Américains sur la Lune à l'horizon 2020 et, au-delà, des vols habités vers Mars.
Ce que propose M. Obama, "c'est en gros une des options offertes par le rapport d'experts indépendants" (présidé par Norman Augustine) remis fin 2009 à la Maison Blanche, a précisé cette source.
"Il s'agit de l'élimination de la fusée Ares 1, la fin du programme de la navette comme prévu (fin 2010 ou début 2011) sans vol supplémentaire et le maintien de l'ISS jusqu'en 2020", ajoute cette source précisant que neuf milliards de dollars ont déjà été dépensés sur ce projet.
Le gouvernement va proposer d'augmenter le budget de la Nasa de 5,9 milliards de dollars sur cinq ans pour en partie encourager le développement d'un secteur commercial capable d'assurer le transport orbital de personnes et de fret vers l'ISS.
L'administration Obama souhaite réduire dès que possible la dépendance vis-à-vis des vaisseaux russes Soyouz pour transporter les astronautes américains vers l'ISS après la mise à la retraite des navettes. Cinq vols sont encore prévus dont le prochain le 7 février.
La Maison Blanche entend aussi redonner à la Nasa son rôle de moteur de l'innovation que l'agence a joué avec succès dans les années 60 avec le programme Apollo de conquête de la Lune en stimulant cette fois l'essor d'un secteur commercial dynamique.
Si l'administration Obama abandonne, pour au moins cette décennie, les ambitions d'effectuer des vols habités au-delà de l'orbite terrestre, elle envisage aussi d'intensifier la coopération internationale, souligne John Logsdon, ancien directeur du Space Policy Institute à l'Université George Washington.
Les pays européens sont privilégiés mais d'autres nations seront aussi sollicitées, dit-il à l'AFP notant que l'ISS est un bon modèle de coopération pour d'autres missions futures d'exploration habitées.
"La mort du programme Constellation ne signifie pas la mort de l'exploration spatiale" américaine, assure cet expert, expliquant que la Nasa avec le secteur privé et d'autres partenaires internationaux va commencer à plancher sur l'avenir de l'exploration au-delà de l'orbite terrestre. Mais ces projets ne pourront se concrétiser qu'après 2020, souligne-t-il.
On peut imaginer des expéditions sur la Lune, sur un astéroïde proche ou une lune de Mars, note John Logsdon.
Plus pessimiste, l'ancien patron de la Nasa, Michael Griffin, un des concepteurs de Constellation, prévient dans un communiqué qu'un abandon de ce programme "revient à renoncer au leadership américain dans la conquête spatiale", sous-entendant les ambitions chinoises, russes ou autres.
Selon M. Logsdon, la proposition de M. Obama va probablement provoquer une levée de boucliers au Congrès où des élus vont voir d'un mauvais oeil l'abandon de Constellation, programme dont dépendent nombre d'emplois dans divers circonscriptions du pays.
Source : http://www.lematin.ch/flash-info/monde/barack-obama-rogne-ailes-ambitions-spatiales-americaines-renonce-lune | |
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| Sujet: Nouvelle vision du Soleil avec Proba-2 Jeu 28 Jan - 1:49 | |
| 26 janvier 2010 Ensemble de nouveaux systèmes et instruments scientifiques, Proba-2 est en train de tester des technologies pour des missions à venir de l’ESA et, dans le même temps, de fournir un nouveau regard sur notre Soleil. Lors d’une conférence de presse, ce mardi 26 janvier, à l’Observatoire Royal de Belgique à Bruxelles, l’équipe chargée du petit satellite a exprimé son extrême satisfaction devant ses trois premiers mois de bon fonctionnement en orbite. Ce fut l’occasion de dévoiler les premières observations du Soleil réalisées par Proba-2. Depuis sa mise en orbite en novembre, les différents sous-systèmes de Proba-2 ont été mis mis en marche, l’un après l’autre, et leurs performances ont été vérifiées. Ce processus – commissioning phase – de vérifications pour la mise en service est indispensable au démarrage de toute mission dans l’espace.
| | Proba-2 sur orbite
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| Parmi les principales contributions à Proba-2, qui proviennent d’Europe et du Canada, il y a surtout celle de la Belgique. Le satellite a été construit pour l’ESA par la firme belge Verhaert Space, qui fait partie du Groupe QinetiQ. La mission est mie en oeuvre depuis la station ESA de Redu en Belgique. |
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| Proba-2 chez Verhaert Space
| Proba-2 est le dernier né de la famille ‘Project for Onboard Autonomy’ de l’ESA. Sa mise en service s’effectue avec un personnel au sol à un niveau relativement modeste. « Le satellite est assez avancé pour s’autogérer sur une base quotidienne », note Frank Preud’homme, Verhaert Space. Faire un pas vers le futur La mise en œuvre, tout en souplesse, de ce petit satellite – moins d’1 m³ - constitue une étape essentielle pour les missions de l’ESA durant cette décennie. En tout, ce sont 17 technologies nouvelles qui sont l’objet de démonstrations à bord de Proba-2, avant leur emploi sur des engins spatiaux de grande taille : elles comprennent un pointeur stellaire pour la sonde BepiColombo qui doit explorer la planète Mercure et une caméra grand angle pour ExoMars et – parmi les possibilités – l’ explorateur d’astéroïdes Marco Polo. « La plupart des technologies à démontrer sur Proba-2 ont été activées à présent et je suis heureux de voir que les premières données que nous recevons sont très bonnes », a commenté Michel Courtois, le Directeur ESA de la Gestion technique et de la Qualité. « Proba a montré sa capacité de réaliser des démonstrations technologiques en orbite. » Le satellite se gère lui-même en utilisant un ordinateur avancé qui est construit par Verhaert Space et qui est mis en œuvre sous le nom de microprocesseur LEON2-FT de l’ESA. « L’ordinateur de Proba-2 est le plus puissant qui ait été développé en Europe pour des applications spatiales », a ajouté Mr Preud’homme. « Il a été choisi pour plusieurs missions de l’ESA ».
| | Solar eclipse detected by LYRA
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| Station de “météo spatiale” Le satellite a une fonction double, à la fois comme banc d’essais technologique et comme plate-forme de recherche scientifique. Outre ses charges utiles expérimentales, Proba-2 est équipé de quatre nouveaux instruments destinés à l’étude du Soleil et à la « météo spatiale ». « Scientifiquement parlant, Proba-2 est un observatoire solaire », a précisé David Southwood, Directeur ESA pour la Science et l’exploration avec des robots. « Ses instruments sont basés sur ceux qui sont à bord de SOHO, le guetteur des éruptions solaires qui a été développé conjointement par l’ESA et la NASA et qui continue ses observations. Ils mettent à l’essai un détecteur et un logiciel qui seront nécessaires à la sonde Solar Orbiter qui est envisagée à l’ESA comme sa prochaine grande mission d’exploration du Soleil. » L’Observatoire Royal de Belgique est le responsable scientifique des deux instruments de surveillance solaire à bord de Proba-2. David Berghmans, qui fait partie de l’équipe scientifique, décrit l’imageur du Soleil SWAP (Sun Watcher using APS detectors and imaging processing) comme bel exemple de miniaturisation: « C’est un télescope spatial complet qui a la taille d’une boîte à chaussures. Malgré sa petite taille, SWAP est très ambitieux dans sa conception comme outil de « météo spatiale » qui détecte tous les événements de grande ampleur dans le Soleil, comme les éruptions solaires ou les éjections de masse de la couronne. » |
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| Les resultants en vol, expérimentaux, du DSLP
| Une autre équipe de l’Observatoire, dirigée par Jean-Francois Hochedez, supervise l’instrument LYRA (Lyman alpha Radiometer) qui utilise des détecteurs résistants – certains formés de diamants – pour mesurer le rayonnement solaire dans l’ultra-violet. « De nouveau, Proba-2 donne la preuve de la fiabilité de la technologie belge dans l’espace et de l’efficacité de la plate-forme du satellite Proba », a constaté la Ministre belge pour la Recherche scientifique, Sabine Laruelle. « Aux côtés des chercheurs de Bruxelles, du ‘Space Pole’, je suis impatiente de voir les premières observations d’instruments “dernier cri » que sont SWAP et LYRA, tous deux réalisés avec d’importantes contributions de la Belgique. »
| | L’instrument DSLP
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| Ouvrir une fenêtre sur l’ionosphère Valoriser Proba-2 avec des activités de « météo spatiale » - l’étude de phénomènes qui peuvent endommager des satellites, menacer des astronautes sans protection et affecter les infrastructures électriques au sol – est un objectif scientifique du satellite qui permet de combiner les observations du Soleil avec des mesures sur l’environnement du plasma dans l’espace où il évolue : on peut se rendre compte de la manière dont l’activité du Soleil peut influencer l’ionosphère terrestre. C’est ce que réalise Proba-2 grâce à deux instruments qui ont été mis au point par des institutions scientifiques tchèques, sous la direction de l’Académie des Sciences de la République tchèque avec le support du Czech Space Research Centre. |
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| DSLP instrument
| A la fois, le DSLP (Dual Segmented Langmuir Probe) et le TPMU (Thermal Plasma Measurement Unit) vont sonder de façon détaillée l’environnement immédiat du satellite. « Notre objectif est de mettre en évidence les irrégularités et de pouvoir établir des relations Soleil-Terre que nous observons dans l’ionosphère » a confié Štepán Štverák de l’Institut tchèque de Physique de l’Atmosphère, qui fait partie du team DSLP. « Les résultants préliminaires sont très encourageants » Elargir la série des Proba Proba-1, lancé en octobre 2001, a validé à l’ESA le principe des petits satellites pour des démonstrations de technologie. Sa charge utile comprenait des instruments de télédétection de l’environnement terrestre : ils se sont révélés si efficaces que leur mission, toujours opérationnelle, a été transférée au Directorat de l’ESA pour l’Observation de la Terre. En permettant à l’industrie européenne d’avoir des possibilités de vol fréquentes et à bas coût, dans le cadre du GSTP (General Support Technology Programme) de l’ESA, il est prévu de continuer la série des Proba durant cette décennie. Proba-3 comprendra un duo de satellites qui serviront à l’étude de la couronne solaire en expérimentant les techniques de vol en formation. Proba-V embarquera une version miniaturisée du senseur Végétation qui fait partie de la charge utile trouve du satellite français SPOT-5 autour de la Terre. Proba-2: note aux éditeurs Proba-2 est un ensemble de nouveaux systèmes et instruments scientifiques. Ce petit satellite est en train de tester des technologies pour des missions à venir de l’ESA et, dans le même temps, de fournir un nouveau regard sur notre Soleil. Instruments scientifiques LYRA, radiomètre Lyman-Alpha pour effectuer des observations dans quatre bandes du spectre ultraviolet très étendu, a été réalisé par PMOD/WRC (CH) avec le Centre Spatial de Liège/CSL (B) comme institut leader et l’Observatoire royal de Belgique (B) comme responsable scientifique, dans le cadre d’un team international comprenant PMOD (CH), IMOMEC (B), le Max-Planck-Institut für Sonnensystemforschung (DE), l’Institut d’Aéronomie Spatiale (B) SWAP, télescope dans l’ultraviolet extrême qui fait appel à la nouvelle technologie de capteur pixel actif (Active Pixel Sensor/APS) pour des mesures de la couronne solaire dans une bande très étroite, a été développé par le Centre Spatial de Liège/CSL (B) institut leader, avec le support de l’Observatoire royal de Belgique (B) et avec un team industriel constitué de Thales Alenia Space ETCA (B), d’AMOS (B), de Deltatec (B), Fill Factory (B) et OIP (B). TPMU (Thermal Plasma Measurement Unit) qui mesurera les densités et les caractéristiques des ions, a été développé par un consortium tchèque, sous la direction de l’Institut de Physique de l’atmosphère, Académie des Sciences de la République tchèque (CZ). DSLP (Dual Segmented Langmuir Probes) pour effectuer des mesures de la densité et de la température des électrons dans le plasma se trouvant sur le fond de la magnétosphère terrestre a éta développée par le consortium formé par l’Astronomical Institute and Institute of Atmospheric Physics, Academie des Sciences de la République tchèque (CZ), RSSD ESA ESTEC (NL), le Czech Space Research Centre (CSRC) à Brno (CZ) and SPRINX Systems (CZ). Démonstrations technologiques Les démonstrations de technologies à bord de Proba-2 portent sur :
- un nouveau type de batterie lithium-ion, qui est développé par SAFT (F)
- un système avancé de gestion de la puissance et des données,
comprenant une nouvelle technologie de composants, parmi lesquels un processeur DEON mis au point par Verhaert Space (B)
- des structures qui combinent des panneaux en fibre de carbone et en aluminium, développés par Apco Technologies SA (CH)
- de nouveaux modèles de roues à inertie de Dynacon (Canada),
de pointeurs stellaires de DTU (Danemark) et de récepteurs GPS du DLR (D)
- un système amélioré de télécommande employant un décodeur
numérique dont le logiciel a été développé par STTSystemTechnik GmbH (DE)
- un senseur numérique du Soleil, développé par by TNO (NL)
- un récepteur GPS double fréquence, mis au point par Alcatel Espace (F)
- un système de capteur à fibres pour le suivi des températures
et des pressions autour du satellite, développé par MPB Communications Inc. (CND)
- un pointeur stellaire en cours de développement chez Galileo Avionica (IT) pour la mission BepiColombo vers Mercure
- un magnétomètre « flux-gate » de très haute précision, mis au point par DTU (DK)
- un magnétomètre miniaturisé de Lusospace (PT)
- un « magnetotorquer » pour le contrôle d’attitude développé par ZARM (GE)
- un panneau experimental utilisant un concentrateur de flux solaire, qui est développé par CSL (B)
- un système de propulsion gaz xenon avec des propulseurs
résistojet et un générateur à l’état solide d’azote xenon, réalisé par SSTL (UK)et Bradford (NL)
- une micro-caméra d’exploration (X-CAM) développée par Micro-cameras & Space Exploration CH)
- de nouveaux algorithmes GNC développés par NGC (Canada).
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| | | Admin Admin
Nombre de messages : 940 Age : 51 Localisation : France Emploi : Responsable Sté Sécurité Loisirs : Ufologie Date d'inscription : 30/09/2005
| Sujet: Vidéo ESA à voir ! Lun 25 Jan - 23:21 | |
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| | | Admin Admin
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| Sujet: Les News de l'Espace 2010 Lun 25 Jan - 23:18 | |
| Enquête sur les effets des vibrations dans les liquides
6 janvier 2010 La science vole haut à bord de l’International Space Station. L’expérience 'SODI-IVIDIL', de la taille d’une boîte de chaussures, qui se trouve dans le laboratoire européen Columbus a déjà produit pour les chercheurs des milliers d’images fascinantes sur un phénomène de tous les jours : l’influence des vibrations sur le mélange de solutions liquides. Comme le cuisinier et le chimiste le sait par expérience, si vous voulez mélanger différentes liquides, vous devez les secouer. S’il est laissé à lui-même, ce phénomène est un procédé très lent. Ce mélange ‘naturel’, qu’on appelle diffusion, est fondamentalement un mouvement aléatoire de molécules qui migrent d’une zone à une autre. Les chercheurs s’efforcent de comprendre comment des vibrations influencent la diffusion. Pour ce faire, ils observent ce qui se passe dans l’environnement des mélanges qui sont exposés à des vibrations contrôlées en laboratoire ou lors de simulations avec de supercomputers. L’inconvénient, ici sur Terre, est que la gravité est un facteur clef dans le processus de diffusion. Comme les molécules ont chacune leur propre poids, elles se comportent de façon différente dans la pesanteur terrestre. On a affaire, notamment, à une migration des zones de concentration élevée vers celles de faible concentration. Ce qui fait que les effets des vibrations se trouvent masqués. Faire disparaître la force de poussée due à la gravité permet de comprendre le phénomène de manière plus intéressante et plus aisée. Tout l’art de secouer L’expérience IVIDIL (The Influence of Vibrations on Diffusion in Liquids) permet d’observer dans la station comment des solutions de liquides, sous l’influence de vibrations, peuvent se mélanger grâce à la diffusion et comment elles se dissocient suite à une diffusion provoquée par des différences de température. Cette recherche peut ne pas sembler très passionnante, mais c’est une enquête qui va dans la bonne direction au cœur de la physique de la matière et qui peut faire progresser les procédés chimiques de tous les jours. | | |
| Selon des théories qui ont été d’abord proposées par des chercheurs de l’Institute of Continuous Media Mechanics de Perm, en Russie, les vibrations peuvent créer un courant dans le liquide quand la température ou la concentration n’est pas partout la même. La convection par vibrations est très ténue et difficile à observer parce que le phénomène de poussée a tendance de prendre le dessus. L’impesanteur constitue le milieu parfait pour des expériences qui cherchent à comprendre les mélanges par vibrations. | | Frank De Winne installing SODI
| | Valentina Shevtsova, Professeur à l’Université Libre de Bruxelles et coordinatrice du projet, est enthousiaste au vu des premières observations. "Les résultats de l’expérience dépassent nos attentes. Les données que nous avons reçues permettent de voir pour la première fois de quelle manière des schémas de courant se produisent dans les liquides sous la seule influence de vibrations contrôlées." L’expérience a permis de suivre des changements de concentration qui sont de l’ordre de 0,03 % par rapport à la composition initiale. Obtenir d’aussi bons résultats n’est possible que dans les conditions d’un vol spatial de longue durée. | | | Scientists of the team lead by Valentina Shevtsova (right)
| "De plus, nous pouvons démontrer les effets des vibrations et, surtout, évaluer leur impact sur la mesure des coefficients de thermodiffusion", poursuit Prof. Shevtsova. "Ce qui est une découverte primordiale et nous en sommes fiers." Paradoxalement, IVIDIL pourrait aussi servir à percer la microgravité avec ses secrets. A bord des vaisseaux spatiaux, il y a toujours d’inévitables effets de micro-accélération qui agissent sur les expériences. A présent, les chercheurs peuvent se rendre compte de l’influence qu’ont ces ‘effets-g’ sur les mesures. | | | SODI before installation in the hands of Robert Thirsk
| Des milliers d’images IVIDIL emploie l’équipement SODI (Selectable Optical Diagnostics Instrument), qui a été élancé vers l’International Space Station (ISS) en août dernier. L’astronaute de l’ESA Frank De Winne et son collègue canadien Robert Thirsk l’ont assemblé, une fois arrivé dans la station. L’expérience IVIDIL est en cours depuis début octobre, en étant télé-contrôlée depuis le Spanish User Support Centre à Madrid. Chaque jour, lorsque l’expérience a lieu, les équipes de chercheurs, en coordonnant de façon étroite avec le Centre espagnol, reçoivent et analysent déjà les images ainsi que la télémétrie. On est juste au début du dépouillement : des milliers d’images seront analysées avec le retour sur Terre du système où sont mémorisées les données. Cette mémoire va revenir à bord du Space Shuttle Discovery en février pour être remise aux scientifiques. "Son analyse va nous occuper pendant un bout de temps," note Prof. Shevtsova en esquissant un sourire. | | SODI installed into Microgravity Science Glovebox
| | SODI-IVIDIL a été proposée et conçue par le Microgravity Research Centre (MRC) de l’Université Libre de Bruxelles (ULB), l’Institute of Continuous Media Mechanics de Perm (Russie) et Ryerson University de Toronto (Canada) dans le cadre du programme ELIPS (European Life and Physical Sciences in Space) d’utilisation de l’ISS. L’expérience a reçu le soutien du Direction ESA des Vols spatiaux habités et la collaboration de l’Agence Spatiale Canadienne. Elle met en œuvre l’équipement européen MSG (Microgravity Science Glovebox) dans le laboratoire Columbus.
| | Pour en savoir plus
| • | Microgravity Research Center (MRC), Université Libre de Bruxelles (http://www.ulb.ac.be/polytech/mrc/)) | | • | Selectable Optical Diagnostics Instrument (SODI) (http://www.esa.int/esaHS/SEMUZK0YDUF_research_0.html) | | • | European Columbus laboratory (http://www.esa.int/SPECIALS/Columbus/index.html) | | • | Microgravity Science Glovebox (MSG) (http://www.esa.int/esaHS/ESAJVYG18ZC_iss_0.html) | | • | Website missie OasISS (http://www.esa.int/SPECIALS/OasISS_Mission/index.html) | | • | ISS exploitation and ELIPS (http://www.esa.int/esaHS/SEMFUZ4DHNF_iss_0.html) | | • | ULB: Experiments in Space and Beyond (http://www.ulb.ac.be/polytech/mrc/exinspace.html) | | • | The Institute of Continuous Media Mechanics, Ural branch (http://www.icmm.ru/siteicmm/about/insthistory_eng.html?locale=en) | | • | Ryerson University (http://www.ryerson.ca/home.html) | | • | Canadian Space Agency (http://www.space.gc.ca) |
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