En 1608, à Gênes, d’étonnantes machines apparaissent dans la baie et se livrent à un ballet fantastique. Les canons de la ville tirent sur l’escadrille. Les engins virevoltent et s’élèvent vers le ciel où ils disparaissent à folle allure. De nombreuses questions restent en suspend. Nul ne sait. Nul ne comprend. Nul n’explique. Jung, l’explorateur de l’inconscient, avance, quant a lui, que le phénomène n’est rien de plus que la projection de l’angoisse humaine vers l’espace où vivent les anciens dieux.
Il faudrait alors accepter que tous les récits, tout les graffitis, sculptures, observations renouvelées sans cesse ne sont qu’hallucination collective ou canular gigantesque ayant résisté à la traversée des siècles depuis la nuit des temps.
Cela semble parfaitement absurde.
Claude Burkel