Les NEWS de l'Espace 2008

Rosetta asteroid fly-by

Rosetta sort de son hibernation pour un survol d’astéroïde

8 juillet 2008
Les contrôleurs de Rosetta viennent tout juste de sortir la sonde de son hibernation pour finaliser les préparatifs avant sa rencontre avec l'astéroïde (2867) Steins, prévue le 5 septembre. La sonde cométaire de l'ESA devra étudier cet astéroïde d'un type relativement rare lors d’un survol sur le chemin qui la mène vers la comète 67/P Churyumov-Gerasimenko.

Lancée en mars 2004, Rosetta atteindra sa destination finale en 2014 seulement, après avoir parcouru un total d'environ 6,5 milliards de km. Lorsque la sonde se rapprochera de la comète, la distance la séparant du Soleil sera de près de 600 millions de km, soit 4 UA (1 Unité Astronomique équivaut à 150 millions de km, la distance moyenne entre la Terre et le Soleil).

Rosetta a survolé la Terre à deux reprises et Mars une fois, effectuant des survols - avec manoeuvres d'assistance gravitationnelle - pour obtenir l'accélération nécessaire à la poursuite de son périple. Le troisième et dernier survol de la Terre est prévu pour novembre 2009. La sonde survolera également deux astéroïdes qu'elle étudiera en cours de route : (2867) Steins en septembre 2008 et (21) Lutetia en juin 2010. Lorsqu'elle se rapprochera de (2867) Steins en septembre, Rosetta aura parcouru près de 3,7 milliards de km et se situera à 2,1 UA du Soleil.

Après son dernier survol planétaire le 13 novembre dernier, Rosetta s'est dirigée vers la ceinture d'astéroïdes située entre les orbites de Mars et de Jupiter. Le 27 mars 2008, la sonde est passée pour une période de trois mois en mode d'hibernation « proche du Soleil ». Au cours de cette période, quelques sous-systèmes ont été mis en état de veille afin d'optimiser leur durée de vie (la phase scientifique de la mission commence à peine).

	Rosetta second Earth swing-by

Prochain arrêt : Steins

C'est le 5 septembre à 20h37, heure d’Europe continentale, que Rosetta passera au plus près de (2867) Steins, à une distance de 800 km. La sonde frôlera l’astéroïde à la vitesse relative de 8,6 km/s.

En vue de ce survol, tous les instruments vont être vérifiés et testés tout au long du mois de juillet. Entre le 4 août et le 4 septembre, les opérateurs de la sonde mèneront une campagne de navigation optique : Steins sera suivi visuellement par les caméras embarquées, ce qui permettra de préciser les données sur son orbite connues jusqu’ici par les mesures effectuées depuis la Terre.

Rosetta

Bien profiter du survol

Les observations serviront à caractériser les astéroïdes de type E -relativement rares, ils sont composés essentiellement de silices et de basaltes - ainsi que leur environnement et à tester les instruments de Rosetta, qui seront, pour la plupart, actifs durant le survol.

Rosetta approchera de ses limites de conception au cours du survol , en raison surtout de la forte vitesse de rotation que subira la sonde lors du passage au point le plus proche de l'astéroïde. La manoeuvre est nécessaire pour s'assurer que celui-ci restera bien dans le champ de vue des instruments. Pour s’y préparer, une simulation de la manoeuvre a été effectuée en vol le 24 mars 2008. Les tests ont été positifs, confirmant la robustesse de la sonde.


Pour de plus amples informations :

Gerhard Schwehm
Chef de mission Rosetta à l’ESA
Courriel : Gerhard.Schwehm @ esa.int

Rita Schulz
Responsable scientifique Rosetta à l’ESA
Courriel : Rita.Schulz @ esa.int

Andrea Accomazzo
Responsable des opérations Rosetta à l’ESA
Courriel : Andrea.Accomazzo @ esa.int

L'ISS dans sa configuration actuelle, avec l'ATV (en bas)

L’ISS souffle ses dix bougies à l’Unesco

7 juillet 2008
Le premier élément de la Station spatiale internationale (ISS) a été lancé en 1998. Pour cet anniversaire, la Fédération Astronautique Internationale (IAF) organise - avec le soutien de l’ESA - un symposium sur cette décennie prodigieuse au siège de l’Unesco, à Paris, les 9 et 10 juillet.

Le module Zarya a été mis en orbite le 20 novembre 1998. En 10 ans, près de 20 éléments et modules – fournis par Roskosmos, la NASA, l’ESA, l’agence spatiale japonaise JAXA et son homologue canadienne la CSA - y ont été accolés, multipliant la masse du complexe orbital par 15. Depuis 2001, 17 expéditions se sont relayées à bord. L’ISS a été visitée par 163 astronautes (dont 51 plusieurs fois), de 16 nationalités, venus à bord de 17 vaisseaux Soyouz et 26 vols de navettes. Le ravitaillement a été assuré par 29 vaisseaux Progress et un ATV, le « Jules Verne », toujours amarré au port arrière à cet instant.
Avec ses trois laboratoires principaux – Destiny, Columbus et Kibô – l’ISS constitue une installation de recherche de pointe, mais sa seule existence représente déjà un accomplissement technologique international sans précédent.
Son assemblage bientôt achevé et son équipage permanent prochainement porté à six astronautes, l’ISS s’apprête à entrer dans la seconde phase de son existence, à l’intégration en orbite succédant une exploitation opérationnelle, grâce à des équipements spécialement conçus pour couvrir un vaste champ d’études : de la physique fondamentale et de l’astrophysique aux sciences de la vie, de l’étude des matériaux et du comportement des fluides à la physiologie humaine, sans oublier l’étude de l’environnement et l’observation de la Terre.

Léopold Eyharts, à bord de l'ISS

Un héritage unique

Pour dresser un premier bilan de ces 10 premières années en orbite, l’IAF et l’ESA ont fait appel à de nombreux responsables actuels et passés du programme ISS venus de chacun des grands partenaires : Roscosmos, NASA, ESA, JAXA et CSA.
Les intervenants - dont Jean-Jacques Dordain, directeur général de l’ESA qui avait initialement rejoint l’agence en 1986 pour s’occuper de « l’utilisation de Columbus » - rappelleront les origines du programme, avec l’ébauche de la station américaine Freedom auxquels les agences spatiales européenne et japonaise étaient déjà associées entre 1984 et 1988, et la véritable révolution qu’il a subi au début des années 1990 avec l’intégration d’une participation cruciale venue de Russie.
La prouesse technologique du développement et de l’intégration dans l’espace du complexe orbital sera également évoquée, ainsi que le rôle de l’industrie et les activités scientifiques à bord.
Enfin, plusieurs astronautes, dont les français Jean-François Clervoy et Léopold Eyharts (ESA), le japonais Satoshi Furakawa (JAXA) et l’américain Michael Lopez-Alegria (NASA), feront part de leur expérience.
Ces 10 années de succès de l’ISS, malgré les aléas de la planète, sont une leçon de coopération pour l’avenir et pourraient être un exemple sur lequel méditer lorsque sera mise en place l’exploration internationale de la Lune et de Mars, dans les prochaines décennies.


Pour plus d’informations :

Rocio Caparros
Responsable de la communication et des relations externes de l’IAF
Tél. : +33 1 45 67 42 60

Ouverture institutionnelle

Eana, un parc de loisirs inédit sur le devenir de la Terre

7 juillet 2008
Le Parc EANA, situé en Normandie, a été officiellement inauguré le 27 juin dernier, en présence de l’astronaute ESA Jean-François Clervoy, l’un des trois parrains du site. Le parc ouvrira ses portes au public le 12 juillet prochain.

L’EANA, qui signifie « Terre nourricière » en Lapon, est un nouveau parc de loisirs d’un genre tout à fait inédit. Créé à Gruchet le Valasse, en Seine Maritime, au sein d’une ancienne abbaye cistercienne réhabilitée, ce site de 60 hectares est le premier parc français et européen entièrement dédié…à la planète bleue et à son devenir.

	Table multi-touches interactive pour découvrir la Terre

Ce site, à 15 minutes du Pont de Normandie, propose de découvrir de manière pédagogique et attractive, à travers spectacles et expositions, les grands enjeux écologiques à venir, incluant le développement durable. L’ESA a contribué à ces expositions en fournissant des données satellites et une maquette d’ENVISAT, son plus grand satellite d’observation de la Terre. Le public peut y découvrir les activités spatiales de l'Europe en matière d'observation de notre planète et de son climat. Ces éléments ont été préparés par l'ESA en étroite collaboration avec le CNES, le Centre national d'études spatiales.
« Il s'agit d'éveiller les populations aux enjeux de la préservation de la planète. Comme le disait si bien Cousteau, "La terre, on l'emprunte à nos enfants" », a rappelé, lors de son inauguration, Jean-François Clervoy. L’astronaute français de l’ESA est un des parrains de l’EANA, aux côtés de l’explorateur et aventurier Stéphane Lévin et du navigateur Francis Joyon. A eux trois, ils symbolisent trois des quatre éléments : l'eau, l’air et la terre.

Architectures futuriste et ancienne

Ouverture du parc au public le 12 juillet

Dès le 12 juillet prochain, petits et grands pourront découvrir ce site unique et emprunter un parcours initiatique qui les mènera de la création de la planète aux scénarios de tous les dangers qui hantent le XXIè siècle… et jusqu’à une prospective de la Terre en 2050. Le visiteur pourra ensuite déambuler dans des jardins où poussent des plantes cultivées au néolithique ou venues de tous les continents : courgettes d'Afrique, bambous d'Asie ou encore eucalyptus d'Océanie. Le visiteur sera alors convié à prendre connaissance de quelques grands désastres écologiques et sera invité à s'interroger sur son propre impact sur l'environnement. Le parcours s'achèvera par la présentation de quatre scénarios du futur selon que l'homme sera actif ou passif.

	J.-F. Clervoy (à droite) et des personnalités de la région

Il est à souligner que la Communauté de communes Caux-vallée de Seine, à l'initiative du projet, a voulu donner l'exemple en construisant des bâtiments autonomes en énergie et en réutilisant les eaux de pluies. Le Parc EANA a été officiellement inauguré vendredi 27 juin, en présence de nombreuses personnalités, parmi lesquelles Alain Le Vern, Président de la Région Haute-Normandie, Jean-Claude Weiss, Président du Parc EANA, Didier Peralta, Maire de Gruchet le Valasse et des ambassadeurs du Parc EANA : Stéphane Lévin, explorateur, et Jean-François Clervoy, Astronaute français de l’ESA.



Initiateurs du projet

EANA, terre des possibles est un projet régional élaboré et financé par la Communauté de communes Caux vallée de Seine. Il a bénéficié de la participation de l’Etat, de la Région Haute-Normandie et du Département de Seine Maritime. Il a reçu le soutien de l’ESA, l’Ademe, l’Arehn, la Diren, l’Agence de l’Eau Seine Normandie et le CNES.
Séminaires et réunions peuvent y être organisés.


Plus d’informations sur : www.EANA.fr
Contact :
Mme Camille BARADAS
Chargée des Relations publiques
Parc EANA
Rue de l'Abbaye
F-76210 Gruchet le Valasse
Tél. : 02 32 84 64 42
E-Mail : c.barradas @ eana.fr

Paris, le 7 juillet 2008



Réunion à Paris des Chefs des Agences spatiales partenaires du programme ISS

Le 17 juillet, l'ESA accueillera une "réunion des Chefs d'Agence ", au cours de laquelle les Chefs des Agences spatiales participant au programme de Station spatiale internationale ISS (l'ESA pour l'Europe, la NASA pour les États-Unis, l'ASC pour le Canada, la JAXA pour le Japon et Roskosmos pour la Russie) feront le point sur l'ISS et décideront des activités à venir. Cette réunion, qui se déroulera au siège de l'ESA à Paris, sera suivie d'un point de presse à 13h00.

Le caractère international de la Station spatiale a été beaucoup renforcé cette année avec l'arrivée et la mise en service du module laboratoire Columbus de l'ESA, l'amarrage exemplaire du véhicule de transfert automatique (ATV) Jules Verne de l'ESA et l'adjonction à la station du laboratoire japonais Kibo.

Pendant la réunion, les partenaires discuteront des tâches ambitieuses qui restent à exécuter pour achever l'assemblage de l'ISS ; ils passeront en revue les questions d'exploitation et d'utilisation et évalueront la stratégie de transport spatial.

A l'issue du point de presse, les Chefs d'Agence auront un échange avec l'équipage de l'ISS qui leur présentera les manuscrits originaux de Jules Verne amenés jusqu'à l'ISS par l'ATV du même nom en mars dernier.

Les représentants des médias souhaitant participer au point de presse sont invités à remplir le formulaire d'accréditation ci-joint. Un enregistrement vidéo de ce point de presse ainsi que de l'échange avec les astronautes autour de l'ATV "Jules Verne" sera également disponible dans le courant de l'après-midi sur le site Web de l'ESA (http://www.esa.int).

Pour en savoir plus, veuillez contacter :
Franco Bonacina, Chef du Bureau Relations avec les médias et Porte-parole du Directeur général de l'ESA
Département Communication et Connaissances
Tél : + 33(0)1 53 69 72 99
courriel: Franco.Bonacina@esa.int




Point de presse -Réunion des Chefs d'Agence et échange autour de l'ATV "Jules Verne"
Jeudi 17 juillet -13h00-14h30 ; salle B, 4e étage
ESA - 8/10, rue Mario Nikis - 75015 Paris




Prénom : __________________________ Nom : __________________________________

Média : ___________________________________________________________________

Adresse : __________________________________________________________________

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Tél : _____________________________ Fax : ____________________________________

Portable : _________________________ Courriel : ________________________________



( ) Je participerai au point de presse (les portes ouvriront à 12h30).
( ) Je n'y participerai pas.

Veuillez retourner ce formulaire par télécopie ou par courrier électronique à Brigitte Kolmsee,
Bureau des relations avec les médias ; fax : + 33 1 5369 7690,
courriel : Brigitte.Kolmsee@esa.int

INVITATION A LA PRESSE

de la part de l'IFHE et de l'ESA

Lancement du satellite ESRO-2B il y a 40 ans :
Les débuts du programme spatial européen

Le 17 mai 1968, l’ESRO (Organisation Européenne de Recherches Spatiales) mettait en orbite le satellite scientifique ESRO-2B. C’était la première mission réussie de l’Europe spatiale, le début d’une belle histoire de succès et de coopération européenne.

L'Institut Français de l'Histoire de l'Espace (IFHE), en collaboration avec l’Agence spatiale européenne (ESA), héritière de l’ESRO, ont le plaisir de vous inviter à cette conférence :

le samedi 7 juin 2008 au Siège du CNES (Salle de l'Espace)
de 15 h 00 à 18 h 00 (accueil à partir de 14 h 30)

Programme

- mot d’introduction de l’IFHE
- Le Launching Programme Advisory Committee (LPAC) par Jacques Blamont
- Entre Esro-2A et Esro-2B par Pierre Blassel
- Le satellite Esro-2B par Peter Conchie
- La mission et les résultats d’Esro-2B par André Balogh
- Pourquoi LCT (Laboratoire central de Télécom) a répondu à l’appel d’offres
d’Esro-1 par Georges Phélizon
- Le programme Esro-1 par Derek Mullinger
- Les souvenirs de François Grassot, Pierre Savornin et Rudolf Jaeschke
sur le programme Esro-1
- Le rôle de Bell Telephone dans Esro-1 par Edmond Baeyens
- présentation d’un film de 20 min sur Esro-1 par Hanspeter Schneiter
- L’ESRO par Roy Gibson
- Le programme scientifique de l’ESA par Roger-Maurice Bonnet
- L’ESA aujourd’hui, 40 ans après par David Southwood, Directeur de la Science, ESA

A l’issue de cette rencontre, nous partagerons le pot de l’amitié entre 18 et 19 h 00.

Veuillez confirmer votre participation à Christian Lardier :
par courriel : christian.lardier@air-cosmos.com
par téléphone : 01.40.39.04.77 - avant le vendredi, 6 juin 2008.

IFHE / Siège du CNES, place Maurice Quentin - 75001 PARIS

27 mai 2008
L'Agence spatiale européenne et Astrium GmbH ont signé aujourd'hui un contrat de 263 millions d'euros pour la fourniture du satellite EarthCARE, sixième mission d'exploration de la Terre du programme Planète vivante de l'ESA. En sa qualité de maître d'½uvre, Astrium GmbH sera responsable de la conception, du développement et de l'intégration du satellite.

Le contrat a été signé aujourd'hui à l'occasion du Salon international de l'aéronautique et de l'espace (ILA) de Berlin par MM. Volker Liebig, Directeur des Programmes d'observation de la Terre de l'ESA, Evert Dudok, Président d'Astrium Satellites, et Uwe Minne, Directeur de l'Observation de la Terre et de la Science chez Astrium GmbH (Friedrichshafen), en présence de la Chancelière allemande Angela Merkel, du Directeur général de l'ESA Jean-Jacques Dordain et du Président du directoire du Centre aérospatial allemand (DLR) Johann-Dietrich Wörner.

M. Volker Liebig insiste sur l'importance majeure de cette mission pour mieux cerner le système Terre et le changement climatique, rappelant que « les connaissances scientifiques concernant le rôle des aérosols dans la formation des nuages et leurs interactions avec le rayonnement sont incomplètes, alors que ces phénomènes sont critiques pour les modèles climatiques et météorologiques. C'est la raison de la sélection de la mission EarthCARE ».

EarthCARE, mission de l'ESA consacrée à l'exploration des nuages et des aérosols et menée en coopération avec l'Agence japonaise d'exploration aérospatiale (JAXA), doit conduire à une meilleure compréhension des interactions entre les nuages, le rayonnement et les aérosols, qui participent à la régulation du climat.

La mission EarthCARE vise à parfaire la représentation et la compréhension du bilan radiatif de la Terre et de ses effets sur le climat ainsi que les modèles numériques de prévision du temps, par l'acquisition de profils verticaux des nuages et aérosols et de mesures de la radiance dans la couche supérieure de l'atmosphère. Les aérosols déterminent les propriétés des nuages, les nuages contrôlent les précipitations et la convection influe sur l'humidité de la stratosphère. Les observations d'EarthCARE permettront par conséquent d'établir des prédictions climatiques et prévisions météorologiques plus fiables en améliorant nos connaissances sur les processus dans lesquels interviennent nuages, aérosols et rayonnement.

Le satellite, d'une masse d'environ 1,7 tonne, évoluera sur une orbite quasi-polaire inclinée à 97° à quelque 400 kilomètres d'altitude. Son lancement est prévu en 2013. La charge utile se composera de quatre instruments : un lidar atmosphérique, un radiomètre à large bande et un imageur multispectral développés par l'ESA, auxquels s'ajoute un radar de nébulosité fourni par la JAXA. Cet ensemble d'instruments a été optimisé afin de pouvoir fournir des mesures de l'état de l'atmosphère au même point le long de la trace du satellite.

Suite au succès des satellites ERS et Envisat, conçus pour étudier des questions générales de science de la Terre, les missions d'exploration de la Terre poursuivent des objectifs de recherche ciblés sur des aspects spécifiques de notre environnement en s'appuyant sur des technologies embarquées de pointe. Elles sont axées sur l'observation de l'atmosphère, de la biosphère, de l'hydrosphère, de la cryosphère et de l'intérieur du globe et visent globalement à mieux comprendre les interactions entre ces différents éléments ainsi que les incidences de l'activité humaine sur les processus naturels de notre planète.

Pout tout complément d'information, veuillez contacter :

Alain Lefebvre
Responsable du projet EarthCARE, ESA/ESTEC
Tél. : + 31 71 565 3588
Fax: + 31 71 565 4719
Courriel : alain.lefebvre@esa.int

Pour plus d'information :
ESA - Bureau des Relations avec les Médias
Tel: +33 1 5369 7299
Fax: +33 1 5369 7690

Paris, le 15 mai 2008

Salon ILA 2008 de Berlin : Les activités spatiales sous un même toit

Le Salon ILA 2008, qui se tient tous les deux ans à Berlin, offrira bientôt l’occasion de découvrir les activités spatiales européennes et internationales : il ouvre ses portes du mardi 27 mai au dimanche 1er juin 2008. Dans le Hall 9, un village spatial international occupera une surface de 2500 m2 exclusivement réservée aux activités spatiales, dont toute la gamme sera représentée, y compris les produits et services disponibles en Europe et dans le monde.

L’Agence spatiale européenne (ESA), le Centre aérospatial allemand (DLR) et l’Association de l'industrie aéronautique et spatiale allemande (BDLI) tiendront un pavillon commun sur l’espace où seront présentés les programmes spatiaux européens et allemands actuels et futurs. Une zone d’exposition sera ouverte aux visiteurs commerciaux et à la presse tous les jours de 10h00 à 18h00 ainsi qu’au grand public du vendredi 30 mai au dimanche 1er juin. Ce Pavillon de l’Espace sera inauguré au cours de l’après-midi du mardi 27 mai en présence de la chancelière allemande Angela Merkel.

Des projections multimédias seront organisées dans la zone centrale d’exposition pour permettre aux visiteurs de découvrir ou redécouvrir les beautés de notre planète Terre et la fragilité de son environnement. Les visiteurs pourront, à partir de là, choisir d’approfondir leurs connaissances sur les avantages offerts par les activités spatiales et en particulier les activités suivantes : l’initiative de Surveillance globale pour l’environnement et la sécurité (GMES), les télécommunications spatiales et leurs applications, la navigation par satellite grâce au système européen Galileo, et la science spatiale dont l’objectif est de percer les secrets de l’Univers.

La zone centrale dessert divers espaces thématiques. Les futures missions martiennes et les technologies robotiques associées seront présentées, avec un survol spectaculaire en 3D de la planète Mars et un modèle en grandeur réelle du véhicule européen ExoMars parcourant un terrain rocheux représentatif de l’environnement de la planète rouge. EXOMADER, modèle d’ingénierie à l’échelle 1/2 de l’une des configurations envisagées pour le robot mobile d’ExoMars sera exposé ; il possède un châssis spécifique qui lui donne une très grande aptitude au déplacement tout terrain.

Dans un espace consacré à la Lune sera exposé le concept d’un atterrisseur lunaire proposé par Astrium. L’espace suivant sera axé sur la Station spatiale internationale et présentera un modèle en grandeur réelle du laboratoire Columbus de l’ESA ainsi qu’un modèle de grande taille du véhicule de transfert automatique (ATV) de l’ESA, récemment lancé. Les réalisations des astronautes de l’ESA seront également mises en valeur. Viennent ensuite les lanceurs, qui garantissent l’accès indépendant de l’Europe à l’espace, avec une maquette d’Ariane-5 à l’échelle 1/10, des schémas et des vidéos de Vega et Soyouz ; cet espace donne en outre une vue d’ensemble du port spatial de l’Europe en Guyane et des activités associées.

Le programme de conférences, particulièrement riche cette année, s’adresse en priorité aux spécialistes et à la presse, qui seront reçus dans le nouveau Centre de conférence sur l’espace, à côté du Hall 9. Le programme inclut notamment la “Journée ILA de l’espace » organisée par l’ESA, le DLR et la BDLI sous l’égide du ministère allemand de l’Économie et de la Technologie, le mercredi 28 mai, de 13h30 à 16h30. Pendant cette journée seront organisés des débats et des présentations sur des projets spatiaux nationaux et internationaux, qui réuniront des chefs d’agences spatiales et des experts de haut niveau représentant des gouvernements, des instituts de recherche et des industriels.

La conférence internationale organisée sous l’égide de l’ESA, du DLR et de la BDLI sur le thème « Observation de la Terre : des solutions d’aide aux processus décisionnels », qui se tiendra de 14h00 à 18h00 le 27 mai et de 9h30 à 12h30 le 28 mai, offrira une vue d’ensemble sur les applications actuelles de l’observation de la Terre en ce qui concerne la gestion du climat et de l’environnement ainsi que la sécurité civile. Les invités débattront des solutions qui pourront être apportées aux besoins pour l’avenir formulés par les décideurs du monde entier et les autorités gouvernementales.

Le 29 mai, la BDLI organisera un symposium avec l’Armée de l’air allemande sur le thème « L’utilisation de l’espace pour la sécurité et la défense » (Centre de conférence sur l’espace, Hall 9, 10h00-14h00).

Le programme ci-joint fournit davantage d’informations. Des directeurs, des spécialistes et des responsables de programme de l’ESA seront présents chaque jour pour fournir des informations et accorder des entretiens à la presse. Les représentants du Bureau des relations avec les médias de l’ESA seront disponibles pour recevoir et traiter les demandes d’interviews.

Programme

Salon ILA 2008 de Berlin

Pavillon de l’Espace et Centre de conférence sur l’espace, Hall 9
Calendrier des événements pour la presse


Mardi 27/05
13h20-13h40
Inauguration du Pavillon de l’Espace de l’ESA/DLR/BDLI (Hall 9) par la chancelière Angela Merkel, avec la signature du contrat entre l’ESA et Astrium relatif au satellite EarthCARE (13h35-13h40).

15h00-16h00
Signature du mémorandum d’accord entre l’ESA, le DLR et d’autres partenaires relatif à Small GEO.
Lieu : Pavillon de l’Espace

14h00-18h00
Conférence : « Observation de la Terre : des solutions d’aide aux processus décisionnels ».
Lieu : Centre de conférence sur l’espace (près du Hall 9).


Mercredi 28/05
9h30-12h30
Conférence : « Observation de la Terre : des solutions d’aide aux processus décisionnels ».
Lieu : Centre de conférence sur l’espace

13h30-16h30
Conférence internationale “Journée ILA de l’Espace ”
Allocution de bienvenue du ministre allemand de l’Économie et de la Technologie.
Lieu : Centre de conférence sur l’espace.


Jeudi 29/05
10h00-14h00
“Utilisation de l’espace pour la sécurité et la défense”, conférence organisée par l’Armée de l’air allemande et la BDLI.
Lieu : Centre de conférence sur l’espace.


Vendredi 30/05
11h00-12h00
“Faire carrière à l’ESA”, présentation de Frank Danesy, Chef des Ressources humaines à l’ESA/ESOC.
Lieu : Centre de conférence sur l’espace.

16h00-16h30
“Le véhicule de transfert automatique”, présentation de Kris Capelle, Chef de la mission ATV, ESA/CST Toulouse.
Lieu : Centre de conférence sur l’espace.


Samedi 31/05
Activités pour le grand public.

11h00-12h00
“Premier amarrage de l’ATV de l’ESA avec la Station spatiale internationale”, présentation d’Hervé Côme, Chef de la mission ATV Jules Verne, ESA/CST Toulouse
Lieu : Centre de conférence sur l’espace.


15h30-16h30
“Premier amarrage de l’ATV de l’ESA avec la Station spatiale internationale”, présentation d’Hervé Côme, Chef de la mission ATV Jules Verne, ESA/CST Toulouse
Lieu : Centre de conférence sur l’espace.


Dimanche 1/06
11h00-12h00
Présentation de l’astronaute de l’ESA Hans Schlegel et de l’équipage de la mission STS-122/Columbus de la navette spatiale.
Lieu : Pavillon de l’espace.

Pour davantage d’informations sur le Salon ILA 2008 et sur les accréditations, veuillez consulter le site : http://www.ila-berlin.de/ila2008/presse


Pour davantage d’informations sur la participation de l’ESA au Salon ILA 2008, veuillez contacter :

Franco Bonacina, Chef du Bureau des relations avec les médias
ESA – Département Communication et Connaissances
Tél. : + 33 1 5369 72 99
Fax : + 33 1 5369 76 90

Paris, le 16 avril 2008


Nomination de directeurs à l’ESA

Le Conseil de l’Agence spatiale européenne (ESA), réuni hier en session restreinte au siège de l’ESA à Paris, a nommé les nouveaux directeurs qui collaboreront avec le Directeur général au cours des prochaines années. Ces nominations marquent l’aboutissement d’une procédure de sélection engagée en novembre 2007.

Cinq postes étaient à pourvoir :

-Directeur Affaires juridiques et Relations extérieures (D/LEX)
-Directeur des Vols habités (D/HSF)
-Directeur Science et Exploration robotique (D/SRE)
-Directeur Télécommunications et Applications intégrées (D/TIA)
-Directeur Programme Galileo et Activités de navigation (D/GAL)

Exception faite du poste D/LEX, qui existait déjà à l’Agence, les autres directions résultent d’une réorganisation engagée par le Directeur général de l’ESA, Jean-Jacques Dordain, et entérinée par le Conseil, principal organe délibérant de l’Agence.

La Direction des Vols habités est chargée de l’exploitation de la Station spatiale internationale et de définir l’avenir de la contribution de l’Europe aux activités d’exploration avec équipages.

La Direction Science et Exploration robotique pilote le programme scientifique obligatoire et les activités d’exploration faisant appel à des robots.

La Direction Télécommunications et Applications intégrées s’inscrit dans le cadre du développement important des activités de télécommunication dans le monde d’aujourd’hui et des nouvelles perspectives offertes par les partenariats public-privé (PPP) entre l’ESA, l’industrie et les opérateurs. Elle reflète également le potentiel de croissance des applications intégrées dans des domaines comme la sécurité, la santé, l’énergie et le développement.

La Direction Galileo est chargée de mettre en œuvre le programme Galileo pour la Commission européenne ainsi que d’autres activités de navigation par satellite. Elle a été mise en place pour faire face aux changements importants intervenus dans ce programme en ce qui concerne le déploiement du système Galileo et de toute l’infrastructure correspondante, ainsi que pour assumer les responsabilités au niveau système et le rôle de maître d’œuvre industriel qui incomberont à l’ESA au titre d’un accord avec la Commission européenne.

Le Conseil de l’ESA a donc pris les décisions suivantes :

-Nomination de Peter Hulsroj en qualité de directeur D/LEX pour un mandat de quatre ans. M. Hulsroj est actuellement Conseiller juridique auprès de l’OTICE (Organisation du traité pour l’interdiction totale des essais nucléaires) à Vienne.
-Nomination de Simona di Pippo en qualité de directrice D/HSF pour un mandat de quatre ans. Mme di Pippo exerce actuellement les fonctions de Directrice de l’Observation de l’Univers à l’Agence spatiale italienne (ASI).
-Nomination de David Southwood en qualité de directeur D/SRE jusqu’au 30 avril 2011. M. Southwood occupe aujourd’hui le poste de Directeur du Programme scientifique de l’ESA.
-Nomination de Magali Vaissière en qualité de directrice D/TIA pour un mandat de quatre ans. Mme Vaissière exerce actuellement les fonctions de Chef du Département Télécommunications à l’ESA.
-Nomination de René Oosterlinck en qualité de directeur D/GAL jusqu’au 31 décembre 2010. M. Oosterlinck occupe actuellement le poste de Directeur Affaires juridiques et Relations extérieures à l’ESA.
-Sélection de Didier Faivre en vue de sa nomination aux fonctions de directeur D/GAL à compter du 1er janvier 2011 pour un mandat de quatre ans. M. Faivre est actuellement Chef du Département Navigation à l’ESA.

Pour Jean-Jacques Dordain, qui se félicite de ces décisions du Conseil, « ces nominations renforcent l’équipe de directeurs appelée à me seconder dans les années à venir. Elles se traduisent, pour la première fois, par l’arrivée de deux femmes dans l’équipe de direction et assurent un juste équilibre entre promotion interne et compétences nouvelles. Je suis convaincu que la qualité de cette équipe contribuera à ouvrir de nouvelles perspectives à l’ESA dans le proche avenir ».


Pour tout complément d’information, contacter :
ESA – Département Communication et Connaissances
Tél : +33 (0)1 53 69 72 99
Fax : +33 (0)1 53 69 76 90

Paris, le 17 avril 2008

Signature du contrat pour le satellite Sentinelle-2 de GMES

L'Agence spatiale européenne et Astrium ont signé aujourd'hui un contrat de 195 millions d'euros pour la fourniture du premier satellite d'observation de la Terre Sentinelle-2, qui procédera au suivi des terres émergées dans le cadre du programme européen GMES. En sa qualité de maître d'œuvre, Astrium sera responsable de la conception, du développement et de l'intégration du satellite d'imagerie optique multispectrale à haute résolution.

Le contrat a été signé aujourd'hui à Friedrichshafen par MM. Volker Liebig, Directeur des Programmes d'observation de la Terre de l'ESA, Evert Dudok, Président d'Astrium Satellites, et Uwe Minne, Directeur de l’Observation de la Terre et de la Science chez Astrium, en présence (à confirmer) d'un représentant de la Commission européenne et de M. Ulrich Kasparick, secrétaire d'État parlementaire auprès du ministère allemand des Transports, de la Construction et de l'Urbanisme.

M. Volker Liebig insiste sur l'importance majeure de cette mission pour l'Europe, rappelant que « ce satellite est un élément essentiel de GMES, qui permettra à l'Europe d'observer en continu les évolutions de son environnement ».


Le programme de Surveillance globale pour l'environnement et la sécurité (GMES), placé sous la conduite de la Commission européenne, vise à fournir des services liés à l'environnement et à la sécurité. Il constitue la réponse de l'Europe au besoin toujours plus pressant de mesures environnementales efficaces et sa contribution au Réseau mondial des systèmes d'observation de la Terre (GEOSS). L'ESA est chargée de mettre en œuvre la composante spatiale GMES (GSC), qui englobe un ensemble de missions d'observation de la Terre menées par l'ESA, certains États membres de l'ESA et de l'UE ainsi que d'autres partenaires. Les cinq familles de missions Sentinelles y occupent une place centrale.


Sentinelle-2 fournira des données capitales pour les services d'information destinés à l'UE et à ses États membres au titre de GMES. Les services assurés par ce satellite couvrent divers domaines concernant le changement climatique, le développement durable, les politiques environnementales, la protection civile européenne, la Politique agricole commune, l'aide au développement, les actions humanitaires ou encore la Politique étrangère et de sécurité commune. Sentinelle-2 permettra l'élaboration de produits opérationnels tels que des cartes du couvert terrestre, de l'occupation des sols et de leur évolution et des cartes de variables géophysiques. L'objectif de la mission est de parvenir à une couverture systématique des terres émergées aux latitudes comprises entre -56° et +83°, de manière à fournir des images de l'Europe sans nébulosité tous les 15 à 30 jours .

Sentinelle-2 couvre une bande d'observation de 290 km avec une résolution spatiale de 10-20 m au moyen d'un instrument à 13 canaux spectraux optiques (du visible et proche infrarouge jusqu'à l'infrarouge de courte longueur d'onde) et assurera la continuité des observations SPOT et Landsat en offrant des données améliorées. La mission présentera de meilleures performances en termes de fréquence de passage, de largeur de fauchée, de zone de couverture, de bandes spectrales, d'étalonnage et de qualité d'image. Ces caractéristiques lui permettront de satisfaire efficacement les besoins des services opérationnels terrestres et d'urgence s'inscrivant dans GMES.

L'ESA a conduit la phase de définition de Sentinelle-2 en 2005-2006. La phase de mise en œuvre a débuté en octobre 2007. Le lancement du premier satellite Sentinelle-2 est prévu en 2012. Le consortium industriel mené par Astrium GmbH (maître d'œuvre de la plate-forme et du satellite) comprend les partenaires majeurs suivants : Astrium SAS, responsable de l'instrument de charge utile et des activités de soutien système ; BOOSTEC (F), qui doit fournir le télescope à trois miroirs en carbure de silicium ; CASA (E), chargé des travaux structurels et thermiques relatifs au satellite ; Jena-Optronik (D), en charge de l'architecture électrique de l'instrument, y compris le traitement du signal vidéo et la compression des données ; Sener (E), auquel a été confié le mécanisme d'étalonnage et d'obturation.

Pour tout complément d'information, veuillez contacter :
François Spoto
Chef du projet Sentinelle-2 de GMES
Direction des Programmes d’observation de la Terre
Tél. :+31.71.565.4509

1) L'exploitation simultanée de deux satellites est nécessaire pour garantir une fréquence de passage élevée et une bonne disponibilité. Un tel scénario de mission permettrait d'améliorer le rapport coût-efficacité et de réduire les risques.

Communique de presse No.07-2008
Paris, le 7 février 2008

Le laboratoire européen Columbus quitte la Terre

Columbus, le laboratoire spatial scientifique de l'ESA, est en route pour la Station spatiale internationale (ISS).

Il a été lancé aujourd'hui du Centre spatial Kennedy (Cap Canaveral, Floride), à 20h45 heure de Paris , à bord de la navette spatiale Atlantis de la NASA. Pour cet aller simple vers l'orbite terrestre, Columbus a été confié aux mains expertes d'un équipage de sept astronautes, dont deux membres du Corps des astronautes européens, le Français Léopold Eyharts et l'Allemand Hans Schlegel.

Alors que Hans Schlegel rentrera au terme de la mission de 12 jours de la navette, Léopold Eyharts séjournera à bord de l'ISS pendant plus de deux mois au cours desquels il supervisera la recette en orbite du laboratoire Columbus de l'ESA et de ses installations expérimentales et se livrera à de nombreuses expériences.

Le samedi 9 février, à 18h23 heure de Paris, la navette spatiale Atlantis s'amarrera à l'ISS. Le lendemain, le bras robotique Canadarm2 de la Station extraira le module Columbus de la soute de la navette et l'arrimera à l'écoutille tribord du module Harmony (élément de jonction 2). Deux astronautes, dont Hans Schlegel, effectueront une sortie extravéhiculaire pour aider à cette manœuvre.

Lorsque le module sera amarré et sécurisé, les opérations de recette en orbite commenceront sous la responsabilité de Léopold Eyharts qui deviendra alors membre à part entière de l'équipage résident de l'ISS. Les expériences scientifiques à bord de Columbus débuteront quelques heures plus tard.

Deux autres sorties dans l'espace sont prévues pendant qu'Atlantis sera amarrée à l'ISS, notamment une seconde sortie pour Hans Schlegel et un astronaute de la NASA, qui installeront des charges utiles scientifiques externes ainsi que des rampes sur le module Columbus.

Un laboratoire de pointe au service de la science en orbite

Fer de lance de la recherche, le laboratoire Columbus est la pierre angulaire de la contribution de l'Europe à l'ISS. Une fois amarré à cet avant-poste en orbite, ce module de 7 m de longueur et pesant 12,8 t offrira un environnement dans lequel des astronautes, en bras de chemise, exploiteront des équipements scientifiques et conduiront des expériences en impesanteur couvrant de nombreux domaines : sciences de la vie, physiologie et biologie humaines, physique des fluides, sciences des matériaux, technologie et enseignement. De plus, il disposera également de points d'ancrage externes pour des expériences axées sur les sciences spatiales, l'observation de la Terre, les matériaux et les technologies spatiales de pointe.

Avec le lancement et l'amarrage de Columbus, l'ESA deviendra également responsable de l'exploitation et de l'utilisation de l'ISS et sera donc admise à faire voler ses propres astronautes pour des missions de longue durée en leur qualité de membre de l'équipage résident de l'ISS, dans des proportions correspondant à l'investissement consenti par l'Europe pour cette installation internationale.

Columbus emporte 2,5 t de charges utiles scientifiques disposées dans cinq bâtis interne accueillant des installations de recherche intégrées ou des installations modulaires multi-utilisateurs comme Biolab, le Laboratoire de physique des fluides, les Modules de physiologie européens, le Bâti à tiroirs européen et le Module de transport européen. Deux autres charges utiles sont embarquées séparément dans la soute de la navette et seront fixées à des plates-formes extérieures de Columbus ; il s'agit de l'Observatoire solaire et de l'Installation européenne d'exposition au milieu spatial pour les recherches technologiques. D'autres charges utiles internes et externes seront ajoutées ultérieurement.

Dès son raccordement à l'ISS, le laboratoire spatial européen sera contrôlé et piloté par le Centre de contrôle Columbus de l'ESA, situé dans les locaux du Centre allemand d'opérations spatiales du DLR à Oberpfaffenhoffen (Allemagne), qui sera responsable de sa recette et de la coordination des opérations scientifiques à bord. Ce centre de contrôle spécialisé gérera également le réseau de télécommunications au sol, assurant les liaisons avec les centres de contrôle américain et russe ainsi qu'avec d'autres centres de contrôle des opérations en Europe. Un réseau de Centres de soutien et d'exploitation pour les utilisateurs (USOC) a été mis en place en Europe pour faciliter l'interface entre les chercheurs et les charges utiles scientifiques embarquées à bord de Columbus et permettre aux chercheurs de piloter leurs expériences et de recevoir les résultats en temps réel.

Des modules européens pour la Station

Bien que Columbus soit une contribution majeure de l'ESA à l'ISS, ce n'est ni le premier ni le dernier élément à être lancé. L'ESA a déjà fourni un système de gestion de données pour la composante russe (DMS-R) et plusieurs bâtis d'équipements de recherche sont déjà en service, comme la Boîte à gants pour la recherche en microgravité ou le Congélateur de laboratoire à
-80° C pour l'ISS. Au titre d'un accord de compensation avec la NASA, l'ESA fournira également le module de raccordement à Harmony (élément de jonction 2) qui a été livré par le précédent vol de la navette en octobre. Debut mars, un lanceur Ariane-5 acheminera également le Jules Verne, premier d'une série de véhicules de transfert automatique qui serviront à la fois à la desserte et au rehaussement d'orbite de la station. D'autres contributions de l'Europe sont prévues dans l'avenir, y compris le bras télémanipulateur européen, l'élément de jonction 3 et la coupole, poste d'observation en forme de dôme.

M. Daniel Sacotte, Directeur des programmes Vols habités, Recherche en microgravité et Exploration, explique : « Le lancement de Columbus marque le début d'une ère nouvelle. Il y a longtemps que la communauté européenne des vols habités et des sciences spatiales attend ce moment. La décision de s'intéresser au projet Columbus a été prise en 1985. À cette date, nous envisagions une contribution au projet de station spatiale Freedom de la NASA. Puis, le monde a changé et Freedom a été repensé et est devenu un programme réellement international. Nous avons été à même d'engager le développement à grande échelle de Columbus il y a une douzaine d'années. Aujourd'hui, Columbus est une réalité, un laboratoire dans l'espace beaucoup plus performant que ce que nous avions proposé en 1985 et même que ce que nous avions envisagé en 1995; en effet, nous avons profité des retards d'assemblage de l'ISS pour améliorer nos études de conception et nos équipements. Columbus est aujourd'hui un laboratoire spatial de classe internationale, prêt pour 10 ans d'expériences scientifiques passionnantes. »

« Le moment où l'écoutille s'ouvrira et où les astronautes entreront dans Columbus pour le mettre sous tension et effectuer la recette de ses charges utiles scientifiques sera un grand moment pour l'Europe, et je vois ce jour se profiler dans un avenir très proche » a déclaré Jean-Jacques Dordain, Directeur général de l'ESA. « De nombreuses années se sont écoulées depuis le jour où nous avons confié notre laboratoire Spacelab à la navette spatiale. Avec Columbus et les ATV, nous sommes passés de l'état de passager à celui de partenaire à part entière. Pour la première fois, une installation européenne habitée sera exploitée en permanence en orbite, sous le contrôle d'un centre européen. Le savoir-faire que nous avons acquis pour arriver à ce stade revêtira une importance exceptionnelle lorsqu'il s'agira de préparer les futurs vols habités, en orbite terrestre et au-delà, avec nos partenaires internationaux. Je veux rendre hommage à toutes les équipes de l'ESA et des contractants industriels en Europe pour ce succès, ainsi qu'à tous les Etats membres de l'Agence spatiale européenne qui, malgré les changements de configuration de l'ISS intervenus au cours des années, auront apporté leur soutien pour que l'ESA devienne un partenaire parfaitement fiable dans cette aventure. Je profite de cette occasion pour remercier la NASA, son administrateur et toutes ses équipes engagées dans cette aventure extraordinaire, d’avoir fait tout son possible afin de maintenir un planning strict pour cette tâche difficile qu’est l’assemblage de la Station spatiale internationale ».

La navette Atlantis devrait quitter l'ISS le 16 février et atterrir en Floride deux jours plus tard.

Contrairement aux autres membres de l'équipage de la mission STS-122, Léopold Eyharts restera à bord de la station et échangera sa place avec Dan Tani, astronaute de la NASA, en tant que membre du 16ème équipage permanent de l'ISS. Lorsqu'il sera à bord de l'ISS, Léopold Eyharts procédera à la recette de Columbus et se livrera aux premières expériences à bord. Il reviendra sur Terre après un séjour de presque deux mois avec le prochain vol de la navette (Mission STS-123), dont le lancement est actuellement prévu pour le 11 mars 2008.

En fonction de la planification des vols à destination de l'ISS, Léopold Eyharts pourrait rester à bord de l'ISS lorsque l'ATV Jules Verne arrivera avec sa première cargaison de marchandises, d'ergols et de fluides pour la station. Ce sera de nouveau une grande première pour la présence de l'Europe dans l'espace extra-atmosphérique.

ESA – Bureau Relations avec les médias
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CP N° 6-2008: Inauguration du Centre européen d’astronomie spatiale (ESAC) de l’ESA, en Espagne, par la Maison royale


7 février 2008
Leurs Altesses royales le Prince et la Princesse des Asturies ont inauguré cet après-midi le Centre européen d’astronomie spatiale (ESAC) de l’ESA, établi à proximité de Madrid (Espagne).

Ont également participé à cette manifestation le ministre espagnol de l’Industrie, Joan Clos, le chef de la délégation de l’Espagne à l’ESA, Maurici Lucena, et le directeur du programme scientifique de l’ESA, David Southwood, ainsi que des représentants du Gouvernement central, régional et local et du secteur aérospatial.
L’ESAC, nouveau site scientifique de l’ESA pour les missions d’astrophysique et d’étude du système solaire, est un centre d’excellence dans le domaine de la recherche spatiale, accueillant des chercheurs du monde entier.

L’ESAC héberge le centre des opérations scientifiques de plusieurs missions : XMM-Newton, Integral, Akari (mission pilotée par le Japon), Herschel, Planck, Gaia, LISA Pathfinder, Mars Express, Venus Express et Rosetta. Il abrite aussi les archives scientifiques des missions IUE, ISO, XMM-Newton et Integral, sans oublier de précieuses données scientifiques sur Mars, Venus et Titan recueillies par les sondes Mars Express, Venus Express et Huygens de l’ESA.

Bientôt, l’ESAC accueillera aussi le centre scientifique de la mission BepiColombo de l’ESA, chargée d’étudier la planète Mercure. Parmi les futurs programmes dont il aura la charge, figurera le télescope spatial James Webb, réalisé sous la conduite de la NASA et qui doit prendre la succession du télescope Hubble.

Au-delà de son rôle principal, axé sur les activités de science spatiale, l’ESAC participera aux programmes d’applications spatiales de l’ESA. Dans le cadre de la mission SMOS de l’ESA, dont le lancement aura lieu en 2008 et qui aura pour objet d’étudier l’humidité des sols et la salinité des océans, l’ESAC centralisera les données scientifiques du satellite, élargissant ainsi son périmètre d’activité au secteur de l’observation de la Terre.

Le Prince Felipe et la Princesse Letizia sont arrivés à l’ESAC à midi. Devant plus de 120 personnalités et après une brève allocution du ministre espagnol et du directeur du programme scientifique de l’ESA, le Prince Felipe a dévoilé une plaque portant l’inscription suivante : ‘Leurs Altesses royales le Prince et la Princesse des Asturies ont inauguré le Centre européen d’astronomie spatiale de l’Agence spatiale européenne le 7 février 2008’. Le Directeur de l’ESAC Vicente Gómez a remercié chaleureusement le Prince et la Princesse de leur visite.

Le Prince Felipe et la Princesse Letizia ont visité brièvement les installations, accompagnés de différentes personnalités éminentes et de plusieurs experts de l’ESA. Ils se sont notamment rendus dans la Salle de planification de l’ESAC et dans la salle de contrôle du télescope spatial dans le rayonnement X XMM-Newton de l’ESA. Les données recueillies par ce dernier sur les trous noirs et, plus généralement, sur les phénomènes d’astrophysique des hautes énergies, ouvrent une toute nouvelle page de l’histoire de l’astronomie.

Le Prince et la Princesse ont ensuite signé le livre d’or de l’ESAC, avant de se joindre aux invités et au personnel du Centre pour le cocktail organisé à cette occasion.

Pour tout complément d’information, veuillez contacter :

Mme Monica OERKE
Relations publiques
ESA/ESAC

Téléphone: 0034 91 813 1327
Mobile: 0034 - 6 36 49 95 26
Courriel : monica.oerke@esa.int

Confirmation du lancement de Columbus pour le 7 février ; la soute d'Atlantis est fermée

Tout se présente bien pour le lancement du laboratoire Columbus à bord de la navette Atlantis le 4 février prochain à 20h45 (heure de Paris). Les techniciens de la NASA ont réussi à refermer les portes de la soute d'Atlantis en s'assurant que le tuyau du système de refroidissement qui causait quelques inquiétudes n'était pas endommagé durant l'opération.

Suivez notre live blog trilingue et toute l'actualité sur Columbus via : www.esa.int/columbus

NASA TV proposera un web-streaming du lancement via :
http://www.nasa.gov/mission_pages/shuttle/main/index.html

(Enregistrement presse pour la soirée du 7 février au Siège ESA à Paris via :
http://www.esa.int/esaCP/Pr_5_2008_p_FR.html )

04.02.2008
L'Iran inaugure son premier "centre spatial"

L'Iran a lancé une fusée lors de l'inauguration lundi de son premier centre
spatial, visiblement rudimentaire selon les images de la télévision, et
destiné à envoyer prochainement dans l'espace un satellite iranien,
provoquant de nouvelles critiques des Occidentaux.

"Nous devons avoir une présence active et efficace dans l'espace", a dit le
président Mahmoud Ahmadinejad, dans une allocution diffusée sur la
télévision d'Etat.

La Maison Blanche a jugé "regrettable" le lancement de cette fusée et
averti que cela ne ferait qu'isoler davantage Téhéran du "reste du monde".

La télévision a diffusé des images d'un site en plein désert sur lequel se
trouvait une fusée, ressemblant au missile Shahab-3, en position verticale
sur son camion de transport, avant d'en montrer le lancement. Aucune
précision n'a été donnée sur la portée et la puissance de la fusée,
qualifiée d'engin "de recherche", ainsi que sur le résultat de ce tir.

Le président Ahmadinejad a "inauguré le premier centre spatial construit
localement, comprenant le satellite de recherche Omid (Espoir), une station
de contrôle souterraine et un pas de tir", selon l'agence officielle Irna.

Selon l'agence Isna, le site de lancement se trouve près de Semnan (nord)
où est situé le centre d'essai des missiles iraniens.

Une fusée semblable sera utilisée pour le lancement du satellite, a précisé
Isna.

Ce satellite, de fabrication iranienne, "partira dans l'espace lors du mois
(iranien) de Khordad", qui commence le 21 mai, a dit le ministre de la
Défense Mostafa Mohammad Nadjar, cité par l'agence Fars.

Selon lui, l'Iran envisage d'ici 2015 de "fabriquer deux satellites de
télécommunication et recherche, une station de télémétrie, ainsi qu'un
satellite commun avec des pays islamiques".

L'inauguration du centre devrait relancer les craintes des Occidentaux sur
l'objectif ultime du programme spatial iranien, alors que la pression
s'accentue sur Téhéran pour suspendre son programme nucléaire.

"Aucune puissance ne peut aller contre la volonté de la nation iranienne",
a dit M. Ahmadinejad, en s'élevant contre "le système dominant qui humilie
les peuples et les nations en insinuant qu'ils sont des incapables".

Le programme de missiles iraniens fait l'objet, avec son programme
nucléaire, de sanctions du Conseil de sécurité de l'ONU.

Un troisième train de sanctions est en préparation au Conseil afin de
forcer l'Iran à suspendre notamment son enrichissement d'uranium, mais
Téhéran a d'ores et déjà annoncé qu'il ne se pliera pas à cette exigence.

Les Occidentaux estiment que l'objectif du programme balistique iranien est
de servir le programme nucléaire.

L'Iran, qui est coutumier des annonces sur l'introduction d'armements
sophistiqués, avait affirmé en février 2007 avoir testé avec succès sa
première fusée spatiale.

Elle avait atteint, selon les responsables iraniens, une altitude de 150
km. Une hauteur la plaçant techniquement dans l'espace, qui commence à 100
km selon la Fédération internationale de l'aéronautique, mais restant
insuffisante pour placer un satellite en orbite basse.

La fusée iranienne serait dérivée du missile balistique Shahab-3, dont la
portée théorique de 1.600 km a été augmentée jusqu'à 2.000 km selon l'Iran.

Ce missile, le plus perfectionné de l'arsenal iranien, est sous la
responsabilité du corps d'élite des Gardiens de la révolution.

La République islamique ne dispose actuellement que d'un satellite, Sina-1,
fabriqué en Russie et mis en orbite en octobre 2005 par une fusée russe
Kosmos-3M depuis le pas de tir russe de Plessetsk.

La construction d'un deuxième satellite, Zoreh, confiée à la Russie à la
suite d'un accord en janvier 2005, est en retard.

Moscou avait justifié ce délai en décembre 2006 en en faisant porter la
responsabilité à des fournisseurs européens d'équipement, réticents à
coopérer au projet.

De son côté la Maison Blanche a jugé "regrettable" le lancement de cette
fusée par l'Iran, et averti que cela ne ferait qu'isoler davantage la
République islamique de la communauté internationale.

"J'ai vu ce matin (lundi) que l'Iran avait, une nouvelle fois, testé un
missile balistique. C'est regrettable qu'ils continuent ainsi car cela
isole davantage le pays du reste du monde", a déclaré à la presse la
porte-parole de la Maison Blanche Dana Perino.

Communiqué de presse
N°05-2008
Paris, le 23 janvier 2008



Suivez en direct, depuis l’ESA ou le DLR, le lancement du laboratoire européen Columbus

La NASA confirme que la Navette Atlantis sera lancée jeudi 7 février avec, à son bord, deux astronautes de l’ESA, l’Allemand Hans Schlegel et le Français Léopold Eyharts. Atlantis doit acheminer le laboratoire Columbus de l’ESA jusqu’à la Station spatiale internationale.

La Navette décollera du pas de tir 39-A du Centre spatial Kennedy de la NASA, à Cap Canaveral (Floride), à 14h45 heure locale (20h45 heure de Paris).

L’amarrage à la Station spatiale internationale est prévu samedi 9 février à 18h23 heure de Paris. Quant à l’atterrissage en Floride, il est actuellement prévu lundi 18 février à 15h57 heure de Paris.

Le laboratoire Columbus de l’ESA constitue la plus importante mission européenne jamais conduite dans le cadre de l’ISS ; il s’agit en effet de l’élément clé de la contribution de l’Europe à ce projet international. Lorsque Columbus aura été lancé, raccordé à la Station et vérifié, l’ESA deviendra un partenaire actif de l’exploitation et de l’utilisation du seul avant-poste permanent dont dispose l’humanité dans l’espace.

Columbus, qui voyagera dans la soute de la Navette, sera pré-équipé de cinq bâtis internes. Deux de ses installations externes seront stockées séparément dans la Navette avant d’être fixées sur la structure du laboratoire lorsqu’il sera en orbite.

L’astronaute allemand Hans Schlegel jouera un rôle essentiel lors de deux des trois sorties dans l’espace (EVA) que prévoit la mission. Au cours de la première sortie, il aidera à installer le laboratoire et à le mettre sous tension.


Pendant son long séjour à bord de l'ISS, Léopold Eyharts prendra part de manière décisive à la mise en place, l'activation et la recette en orbite de Columbus et de ses modules d’expérience.

Une fois en orbite, le laboratoire sera suivi par le Centre de contrôle Columbus de l'ESA, situé dans les locaux du Centre allemand d'opérations spatiales du DLR à Oberpfaffenhofen, près de Munich.

L'ESA et le DLR assureront la retransmission de cet événement majeur dans différents centres. Des experts de l'Agence ainsi que des représentants de l’industrie seront disponibles pour des interviews.

On pourra également suivre le lancement et la mission complète sur le web à l'adresse suivante : www.esa.int/columbus. Les journalistes désireux de participer à l'événement sur l'un des sites énumérés ci-après sont invités à remplir le formulaire d'accréditation ci-joint et à le renvoyer par télécopie à l'établissement de leur choix.


Pour tout complément d'information, veuillez contacter :
ESA - Bureau Relations avec les médias
Département Communication
Tél. : +33(0)1 53 69 72.99
Télécopie : +33(0)1.53.69.76.90


Lancement de la mission Columbus – STS 122

A renvoyer par télécopie à l'établissement de votre choix.

Nom : __________________________ Prénom :______________________________________

Média : _______________________________________________________________________

Adresse :______________________________________________________________________

Tél : ___________________________ Télécopie : _________________________________

Mobile : __________________ Adresse électronique : _____________________________

J'assisterai au lancement de STS-122 jeudi 7 février sur le site suivant :

[ ] Allemagne – Evénement principal
Site : Centre de contrôle Columbus de l'ESA au DLR/GSOC - Oberpfaffenhofen
Adresse : Münchner Straße 20, 82234-Wessling, Allemagne
Heures d'ouverture : 19h30 – 21h30
Contact : Andreas Schütz – Tél. : +49-30 67055 130 – Télécopie : +49 30 67055 120

[ ] Allemagne
Site : ESA/ESOC
Adresse : Robert-Bosch Strasse 5, 64289 Darmstadt, Allemagne
Heures d’ouverture : 20h15 – 21h00
Contact : Nicola Gebers – Tél : +49 6151 902 266 – Télécopie : +49 6151 902 961

[ ] Allemagne
Site : ESA/EAC
Adresse : Linder Höhe- D 51147, Cologne
Heures d’ouverture : 19h30 – 21h30
Contact : Maren Stock – Tél : +49 22 03 6001 111 – Télécopie : +49 22 03 6001 112

[ ] France
Site : Siège de l’ESA
Adresse : 8/10, rue Mario Nikis – Paris 15, France
Heures d’ouverture : 19h30 – 21h30
Contact : Bernhard Von Weyhe – Tél : +33 (0)1 53 69 71 58 – Télécopie : +33 (0)1 53 69 76 90

[ ] Pays-Bas
Site : ESA/ESTEC, Centre Erasmus
Adresse : Keplerlaan 1, Noordwijk, Pays-Bas
Heures d’ouverture : 19h30 – 22h00
Contact : Michel van Baal – Tél : +31 71 565 3006 – Télécopie : +31 71 565 5728

[ ] Italie
Site : ESA/ESRIN
Adresse : Via Galileo Galilei, Frascati (Rome), Italie
Heures d’ouverture : 19h30 – 21h30
Contact : Dieter Isakeit – Tél : +39 06 941 80 950 – Télécopie : +39 06 941 80 952

[ ] Espagne
Site : ESA/ESAC
Adresse : Camino bajo del Castillo, s/n Urbanizacion Villafranca del Castillo
Villanueva de la Cañada, Madrid
Heures d’ouverture : 19h30 – 21h30
Contact : Monica Oerke – Tél : +34 91 813 13 27 / 84 / 00 – Télécopie : +34 91 813 11 39

Communiqué de presse
N° 04-2008
Paris, le 22 janvier 2008

Réunion des chefs de programme pour un point de presse à Paris, à l’approche du lancement de l’ATV « Jules Verne »


Le lancement du premier véhicule de transfert automatique (ATV) « Jules Verne » approche à grands pas. Ce module de réapprovisionnement et de remorquage spatial de 20 tonnes sera placé sur orbite par une version spéciale du lanceur Ariane 5, appelée Ariane 5 ES, qui décollera du Port spatial européen de Kourou (Guyane française). Le lancement n’est pas prévu avant le 22 février prochain.

Les chefs de programme de l’ESA ainsi que des experts de l’industrie se réuniront mardi 29 janvier au siège de l’ESA, à Paris, où ils réaliseront une présentation détaillée du programme aux médias afin de faire le point sur l’état d’avancement du véhicule et d’expliquer les prochaines étapes : lancement, voyage vers la Station spatiale internationale (ISS), manœuvres délicates jusqu’à l’amarrage et opérations complexes liées à cette mission très ambitieuse.

Le point de presse se déroulera comme suit :

10h30
Ouverture des portes

11h00
Participation de l’ESA à l’ISS, rôle de l’ATV dans l’ISS et ses perspectives d’avenir dans les programmes d’exploration, par Alan Thirkettle, Responsable du programme ISS à l’ESA.

11h10
Développement de l’ATV, état d’avancement du programme, lancement et profil de la mission, par John Ellwood, Responsable de la mission ATV à l’ESA.

11h30
Participation de l’industrie à l’ATV, phases industrielles et principaux défis, vérification et essais, par Nicolas Chamussy, Chef du projet ATV chez EADS.

11h40
Rôle des astronautes dans la mission ATV et conduite des opérations aux centres de contrôle de l’ATV, par Jean-Francois Clervoy, astronaute de l’ESA et conseiller sur le projet ATV.

11h50
Sessions de questions/réponses

12h30
Fin du point de presse

Les représentants des médias qui souhaitent assister au point de presse sont invités à compléter le formulaire d’accréditation ci-joint et à le renvoyer, de préférence par fax, au Bureau Relations avec les médias, au siège de l’ESA à Paris (Fax : + 33 1 53 69 76 90) le lundi 28 janvier au plus tard.


Pour tout complément d’information, veuillez contacter :
ESA – Bureau Relations avec les médias
Département Communication et Connaissances
Tél. : +33(0)1.53.69.72.99
Fax : +33(0)1.53.69.76.90



Point de presse sur l’ATV
Mardi 29 janvier 2008 – 11h00-12h30
Siège de l’ESA – 8/10, rue Mario Nikis – 75015 Paris



Nom : ____________________________________________________________

Prénom : __________________________________________________________

Média : ___________________________________________________________

Adresse :__________________________________________________________

Tél.:____________________________________________________________

Fax :______________________________________________________________

Mobile :____________________________________________________________

E-mail :____________________________________________________________


[ ] Participera au point de presse.

[ ] Ne participera pas au point de presse.


Merci de retourner ce formulaire, de préférence par fax, d’ici lundi 28 janvier à :

Brigitte Kolmsee
ESA – Bureau Relations avec les médias
Département Communication et Connaissance
Tél. : +33(0)1.53.69.72.99
Fax : +33(0)1.53.69.76.90
Email : Brigitte.Kolmsee@esa.int

PF N°03-2008
Paris, le 10 janvier 2008

Présentation de la mission BepiColombo à la presse

L’Agence spatiale européenne se joint à Astrium pour inviter les représentants des médias à assister à la conférence de presse organisée le 18 janvier 2008 chez Astrium, à Friedrichshafen, à l’occasion de la signature du contrat industriel pour BepiColombo, première mission européenne à destination de Mercure.

La conclusion du contrat est l’aboutissement d’une procédure de mise en concurrence engagée en 2001, à l’issue de laquelle l’ESA a décidé de confier la maîtrise d’œuvre de la construction de BepiColombo à Astrium. La cérémonie de signature, qui se déroulera en présence du Premier ministre du Bade-Wurtemberg (Allemagne), Günther Oettinger, marquera le coup d’envoi du développement industriel du véhicule spatial.

BepiColombo, dont le lancement est prévu en 2013, comporte deux satellites distincts : un orbiteur d’étude planétaire, placé sous la responsabilité de l’ESA, et un orbiteur d’analyse de la magnétosphère, à la charge de l'Agence japonaise d'exploration aérospatiale (JAXA). Ce duo mettra six ans pour parcourir le Système solaire interne jusqu’à Mercure, qu’il atteindra en 2019 pour se livrer aux recherches les plus poussées jamais réalisées sur cette planète.

Les médias se verront présenter les détails de la mission, ses objectifs ainsi que les défis techniques à relever par Astrium pour surmonter les difficultés liées au voyage des satellites, puis à leur séjour et à leur fonctionnement dans l’environnement hostile de cette planète si proche du Soleil. BepiColombo constitue à cet égard l’un des projets planétaires de longue durée les plus complexes entrepris par l’ESA à cette date.

Les journalistes intéressés sont invités à remplir le formulaire de réponse ci-joint.



Visite du Premier ministre Günther Oettinger
et signature du contrat relatif à BepiColombo

Programme

18 janvier 2008, 10h30
Astrium Friedrichshafen, Allemagne
Claude-Dornier-Straße, 88090 Immenstaad
Bâtiment 8, Salle « Meersburg »

10h30 Accueil des participants
11h00 Allocution de bienvenue, Uwe Minne, Astrium, Directeur de l’Observation de la Terre et de la Science, Responsable du site de Friedrichshafen
11h05 BepiColombo dans le contexte du Programme scientifique de l’ESA, Jacques Louet, Chef du Département Projets scientifiques à l’ESA
11h10 Les objectifs scientifiques de BepiColombo, Johannes Benkhoff, Responsable scientifique du projet BepiColombo à l’ESA
11h20 La mission BepiColombo, Jan van Casteren, Chef du projet BepiColombo à l’ESA
11h30 Les enjeux techniques de BepiColombo, Rainer Best, Chef du projet BepiColombo chez Astrium
11h40 Séance de questions-réponses
12h00 Buffet
13h00 Arrivée du Premier ministre Günther Oettinger, accueilli par Evert Dudok, Président d’Astrium Satellites, Uwe Minne et Johannes von Thadden, Responsable des Affaires politiques chez Astrium
13h05 Astrium à Friedrichshafen – Compétences et expérience en matière de satellites scientifiques, Uwe Minne, Responsable du site de Friedrichshafen
13h15 Astrium en Bade-Wurtemberg et le poids de l’industrie des satellites, Evert Dudok, Président d’Astrium Satellites
13h25 Le Programme scientifique de l’ESA et l’implication de l’Allemagne, David Southwood, Directeur du Programme scientifique à l’ESA
13h35 Signature du contrat relatif à BepiColombo, David Southwood (ESA)/ Evert Dudok (Astrium) – Jacques Louet (ESA)/Uwe Minne (Astrium)
13h45 Allocution de Günther Oettinger, Premier ministre du Land de Bade-Wurtemberg : « Le Bade-Wurtemberg à la pointe de la technologie »
14h05 Transfert à la salle blanche
14h10 Visite de l’usine
14h30 Fin de la conférence de presse


Formulaire de réponse

Visite du Premier ministre Günther Oettinger
et signature du contrat relatif à BepiColombo

Astrium Friedrichshafen
Salle « Meersburg »

18 janvier 2008,10h30

( ) Je participerai à la conférence de presse
( ) Je ne pourrai malheureusement pas assister à la conférence de presse
( ) Veuillez me faire parvenir le dossier de presse

Nom :
Média :
Adresse :
Tél. :
Fax :
Mobile :
Courriel :

Merci de retourner ce formulaire à :
Denise Achberger
Relations avec les médias (CM), Astrium
88039 Friedrichshafen, Allemagne
Fax : +49 (0) 7545-8-5589
Courriel : denise.achberger@astrium.eads.net

PR N° 2-2008:
Le Directeur général de l'ESA rencontre la presse à Paris

Jean-Jacques Dordain, Directeur général de l’ESA, recevra la presse le 14 janvier au siège de l’Agence à Paris. La réunion débutera à 8h30 par un petit-déjeuner et sera suivie à 9h00 par un point de presse qui permettra de dresser un bilan des activités de l’ESA en 2007 et de présenter celles prévues en 2008. Cette nouvelle année, riche en événements, sera marquée par plusieurs lancements majeurs (ATV, Giove-B, GOCE, Herschel et Planck, SMOS, Vega) et par une étape programmatique de la plus haute importance pour l’Agence : la session du Conseil au niveau ministériel, qui se tiendra fin novembre.

Les représentants de la presse souhaitant participer à cette réunion sont invités à remplir le formulaire d’accréditation ci-joint et à le renvoyer, de préférence par fax (+33(0)1.53.69.76.90), ou par courrier électronique (Brigitte.Kolmsee@esa.int), au Bureau Relations avec les médias de l’ESA à Paris.
Pour plus d'informations, veuillez contacter :

ESA – Bureau Relations avec les médias
Département Communication et Connaissance
Tél. : +33(0)1.53.69.72.99
Fax : +33(0)1.53.69.76.90

Petit-déjeuner de presse avec le Directeur général de l’ESA

Lundi 14 janvier 2008 – 08h30
ESA – 8/10, rue Mario Nikis – 75015 Paris

Nom : _______________________________

Prénom : ______________________________

Média :

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Adresse :

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Tél. : ________________________________

Fax : _________________________________

Mobile : _____________________________

E-mail : _______________________________

( ) Je participerai au petit-déjeuner de presse

( ) Je n’y participerai pas

Pour plus d'informations, veuillez contacter :
ESA – Bureau Relations avec les médias
Département Communication et Connaissance
Tél. : +33(0)1.53.69.72.99
Fax : +33(0)1.53.69.76.90
E-mail : Brigitte.Kolmsee@esa.int

N° 1-2008:
Calendrier des activités de communication de l’ESA en 2008 à l’intention des médias

Le programme des activités de communication prévues en 2008 à l’intention des médias comprend des conférences de presse, des expositions, des lancements, des rendez-vous politiques et bien d’autres événements. La liste des principales activités est longue et non exhaustive. Les représentants des médias sont invités à prendre note des dates suivantes.


Janvier
14
Le Directeur général de l’ESA, Jean-Jacques Dordain, rencontre la presse au siège de l’Agence, à Paris (France), pour faire le point sur les activités en cours et les événements à venir.

17
Inauguration de la station de Santa Maria, destinée à la poursuite des lanceurs Ariane-5, aux Açores (Portugal).

18
Signature du contrat relatif au projet BepiColombo de l’ESA (mission à destination de Mercure) chez EADS Astrium, à Friedrichshafen (Allemagne).

2ème quinzaine de janvier
Tournée en Italie de l’astronaute de l’ESA Paolo Nespoli, pour une présentation de son vol effectué dans le cadre de la mission STS-120/Esperia.

(à confirmer)
Lancement du laboratoire Columbus de l’ESA à bord de la navette spatiale américaine (mission STS-122) depuis le Centre spatial Kennedy, en Floride. A bord seront les astronautes ESA français, Léopold Eyharts, et allemand, Hans Schlegel.

Février
5 - 6
Atelier sur le Programme préparatoire des lanceurs futurs, au Centre européen de recherche et de technologie spatiale (ESA/ESTEC), à Noordwijk (Pays-Bas).

7
Inauguration du Centre européen d’astronomie spatiale (ESA/ESAC), à proximité de Madrid (Espagne).

12
Lancement de l’initiative « Année internationale de la Planète Terre » aux sièges de l’ESA et de l’UNESCO, à Paris.

2ème quinzaine de février
Lancement par une fusée Ariane-5, depuis Kourou/Guyane, du premier Véhicule de transfert automatique de l’ESA (« Jules Verne »), qui doit rallier la Station spatiale internationale (ISS). Organisation de manifestations dans plusieurs établissements de l’ESA en Europe.

à définir
Amarrage de « Jules Verne » à l’ISS, quelques jours après son lancement. Organisation de plusieurs manifestations au Centre de contrôle de l’ATV à Toulouse, au siège de l’ESA à Paris, ainsi que dans d’autres établissements de l’ESA en Europe.

à définir
Essai à feu du moteur Zefiro 23 du futur lanceur Vega à la base de lancement Salto di Quirra, en Sardaigne (Italie).

à définir
Mission d’observation de la Terre GOCE : journée des médias à l’ESA/ESTEC, Noordwijk (Pays-Bas).

à définir
Atelier sur les applications des télécommunications par satellite à l’ESA/ESTEC, Noordwijk (Pays-Bas).

Mars
à définir
Inauguration du nouveau bâtiment accueillant des laboratoires à l’ESA/ESTEC, Noordwijk (Pays-Bas).

à définir
Journée « portes ouvertes » au Centre d’observation de la Terre de l’ESA (ESRIN), à Frascati/Rome (Italie), dans le cadre de la Semaine des sciences organisée en Italie.

Avril
à définir
Lancement du satellite GIOVE-B – élément du système Galileo – par une fusée russe Soyouz, depuis Baïkonour (Kazakhstan). Organisation de manifestations dans plusieurs établissements européens de l’ESA.

à définir
Démarrage de la campagne destinée à sélectionner des astronautes pour l’ESA.

à définir
Lancement de la mission lunaire Chandrayaan-1 par une fusée indienne PSLV depuis le Centre spatial indien de Satish Dhawan. Lancement assuré par l’Agence spatiale indienne (ISRO).

à définir
40e anniversaire de la station sol de l’ESA située à Redu (Belgique).

Mai
14 – 16 (à confirmer)
Conférence GMES, « Bridging the gap » (franchir une étape) à Portrose, Slovénie.

15
Lancement du satellite GOCE de l’ESA (mission d’étude de la gravité terrestre) par une fusée Rockot, depuis la base de Plesetsk (Russie).

à définir
40e anniversaire du Centre spatial guyanais/Port spatial de l’Europe (CSG), à Kourou (Guyane française).

à définir
Conférence sur le programme de Surveillance globale pour l’environnement et la sécurité (GMES), à Prague (République tchèque).

27 mai – 1er juin
ILA 2008 : salon international de l’air et de l’espace, à Berlin (Allemagne). Pavillon commun ESA/DLR/BDLI dans le « Village spatial international ».

fin juin
Tournée des astronautes de l’ESA Hans Schlegel (Allemagne) et Léopold Eyharts (France), consécutive à leur mission à bord de l’ISS, dans le cadre du salon ILA de Berlin.

Juillet
31
Lancement de la mission Herschel-Planck de l’ESA par une fusée Ariane-5 depuis le CSG/Kourou. Couverture du lancement dans plusieurs établissements de l’ESA en Europe.

Août
à définir
« Nuit de l’exploration », à Copenhague au Danemark. Spectacle spatial et manifestation grand public de l’ESA avec des experts et des chercheurs du secteur spatial.

Septembre
5
Observation de l’astéroïde Steins par la sonde d’exploration cométaire Rosetta de l’ESA. Manifestation au Centre européen d’opérations spatiales (ESOC) de l’ESA, à Darmstadt (Allemagne).

16 – 18
Conférence GMES « la phase opérationnelle » à Lille, France

29 septembre - 3 octobre
Congrès international d’astronautique (IAC) à Glasgow (Royaume-Uni).

30
5ème Conseil Espace, réunion commune ESA/CE à Bruxelles (Belgique).

à définir
« Ciencia Viva » : exposition sur l’espace à Lisbonne (Portugal).

Octobre
à définir
Lancement de la mission SMOS de l’ESA (étude de l’humidité des sols et de la salinité des océans) par une fusée Rockot, depuis la base de Plesetsk (Russie).

à confirmer
Lancement du microsatellite Proba-2 de l’ESA, en même temps que SMOS, par une fusée Rockot depuis la base de Plesetsk (Russie).

Novembre
25 - 26
Session du Conseil de l’ESA au niveau ministériel à La Haye (Pays-Bas).

Décembre
à définir
Présentation des premiers résultats de la mission Herschel-Planck.

à définir
Vol inaugural de Vega, le nouveau petit lanceur de l’ESA, qui décollera du CSG/Kourou.

à définir
Inauguration de l’exposition « Looking for Life » au Centre scientifique NEMO, à Amsterdam (Pays-Bas).


La date de certains événements, notamment celle des lancements, dépend de différents facteurs (ex : aptitude au vol du satellite et/ou du lanceur) et reste donc à définir ou à confirmer.
Les dates des lancements Ariane doivent être confirmées par Arianespace, celles de Soyouz par Starsem, celles de Rockot par Eurockot et celles de la navette spatialepar la NASA.

Pour tout complément d’information, contacter :
ESA – Bureau Relations avec les médias
Tél : +33(0)1.53.69.72.99
Fax : +33(0)1.53.69.76.90

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Ce message vous est adressé par le Bureau des relations avec les médias de l'ESA.