Le mystère, une fois encore, est partout. A vouloir trop prouver on ne prouve rien, certes, mais il est indéniable que toute légende, d’où qu’elle vienne et quelle qu’elle soit, a eu pour origine un fait précis, contrôlé, suffisamment fort pour ébranler le conscient humain et amener les érudits de l’époque à transmettre, soit oralement, soit par écrit, ce « quelque chose » aux générations à venir.
Ces relations ne peuvent donner lieu à aucune confusion : vaisseaux brillants comme des soleils, chars de feu, cercles flamboyants. Ces apparitions, communes de nos jours, se révèlent dans maints récits anciens.
On a observé des vaisseaux à Arpi, à l’est de Rome en 216 avant J.C., à la suite de quoi l’historien romain Julius Obsequeus écrit, » Au coucher du soleil un objet circulaire semblable à un bouclier fut distingué dans le ciel passant de l’oust à l’est ? »
On remarquera d’autres vaisseaux à Tarquina, au nord de la capitale romaine en l’an 100. Spoète, en Ombrie, en 90 ; à Rome en 22 avant le Christ.
A travers des observations et des découvertes archéologiques prend forme l’idée de l’omniprésence d’une civilisation inconnue hautement évoluée.
Par exemple, à Nasca, dans le repérage d’un immense complexe de figures et de pistes s’étendant sur 70 kilomètres de long et 2 de large.
Du sol, il est parfaitement impossible de lire quoi que ce soit de ce tracé qui fait songer à un immense aérodrome ou cosmodrome. De gigantesques figures d’animaux s’imbriquent avec de complexes réseaux de tracés parfaitement rectilignes.
Toutes ces lignes droites, dont certaines avoisinent les 8 kilomètres de longueur, ont une rectitude parfaite malgré les plis de terrain qui rendent impossible toutes les visées.
La fonction des dessins d’animaux et de spirales est proprement hypothétique. Il est vraisemblable que nous nous trouvons en présence de visées astronomiques sans toutefois pouvoir le confirmer. Mais il est évident, et tous les spécialistes, à ce sujet, sont parfaitement d’accord, que ce tracé n’a pu être dirigé que d’en haut en utilisant un objet volant, (et non point un ballon gonflé à l’air chaud comme une récente expérience a tenté de le démontrer, sans succès d’ailleurs.) immobilisé à un point fixe.
Plus tard, ce sera la trouvaille des fameuses cartes de Piri Reis, à Istamboul, en 1929.
La précision des relevés topographiques permet d’avancer que ceux-ci n’ont pu être effectués que par des gens possédant et la photographie et le concours d’un engin volant quel qu’il soit. De plus, ce peuple devait posséder des connaissances très approfondies de trigonométrie sphérique.
Le professeur Hapgood, qui étudia très longuement ces cartes a prouvé leur considérable antiquité. De récentes études faites sur l’Antarctique démontrent, d’autre part, que l’original du portulan de Piri Reis a été tracé avant que les glaces ne recouvrent la région du Queen Mauad Land.
Claude Burkel