Source: The Guardian, Londres, 25 septembre 2006
Y a-t-il Quelqu'un Là-Dehors?
Comment Les Hommes Du Ministère Ont Caché La Chasse Aux OVNIS
- Le Ministère de la Défense a essayer de dissimuler une unité secrète de recherche
- 10.000 rapports de témoin oculaire "la plupart du temps dus à la météo"
James Randerson
Correspondant Scientifique
The Guardian
Le Ministère de la Défense a consacré un temps extraordinaire
pour dissimuler sa vraie implication dans les enquêtes sur les OVNIS,
selon des documents secrets révélés sous la Loi de Liberté
de l'Information.
Les dossiers prouvent que les officiels ont essayé de retirer des
informations des documents confiés au Public Records Office
suivant la "règle des 30 ans" qui aurait indiqué l'ampleur de
l'intérêt du Ministère de la Défense pour les observations d'OVNIS.
En particulier, le ministère a voulu dissimuler les opérations d'une
unité secrète consacrée aux enquêtes sur les OVNIS du personnel
de renseignement de la défense. Les théoriciens de conspiration
d'OVNIS ont comparé cette unité, appelée DI55, à une sorte d'agence
de "Men in Black" pour défendre la terre contre l'invasion mais
les documents publiés montrent que c'est loin de la vérité. Une
notes de 1995 de la DI55 au "bureau des OVNIS" public du ministère
de la défense a indiqué: "j'ai plusieurs livres à la maison qui
décrivent notre rôle supposé de 'défenseurs de la terre contre
la menace extraterrestre' - c'est à des années lumières de la vérité!"
Les dossiers ont été rendus public suite à des demandes selon
la loi FOI par David Clarke, un conférencier en journalisme
à l'université Hallam de Sheffield et à son collègue Andy Roberts.
"Ces documents ne nous indiquent rien du tout sujet des OVNIS,
mais il montre a quel point le ministère de la défense voulait
déséspérement cacher l'intérêt ce que les services de
renseingement avaient pour ce sujet," a dit le Dr Clarke.
La piste commence par une demande, en 1976, d'un fana d'OVNIS
nommé Julian Hennessy pour accéder aux dossiers du ministère
de la défense sur des observations d'OVNIS. Une note du bureau
OVNI à l'attention du chef de la sécurité du ministère de la
défense, du 23 mars, prouve que les officiels ont eu l'intention
de lui refuser l'accès parce que les dossiers contiennent
des information confidentielle et "de très peu de valeur
pour un investigateur scientifique sérieux".
Mais la note continue: "cela ne veut pas dire que la recherche n'est
pas prise aiu sérieux. Les divisions ont leurs propres méthodes
et [le bureau de public des OVNIS] n'a aucun 'besoin de savoir'
quoi que ce soit là-dessus, mais nous savons que le DI55
par exemple fait parfois des enquêtes poussées."
"Il n'est pas souhaitable que même une rumeur de ceci
devienne publique et nous sommes actuellement en train de
consultater [la branche Historique Aérienne] sur les
manières d'expurger les documents officiels en prévision
du moment où ils seront en date d'être rendus public [au
Public Record Office]."
Apprenant ce qu'il en était secrètement de ses demandes
d'il y a 30 ans, Mr Hennessy, qui est un magistrat local,
n'a pas été surpris. "Tout m'avait porté à penser qu'il
y avait une dissimulation de grande ampleur," a-t-il dit.
"Ils ne voulaient pas que le public sache à quel
point le phénomène les intéressait."
Les tentatives de modifier les documents publics ont continué
dans les années 90. Dans une note datée du 28 avril 1993 du
DI55 au bureau public des OVNIS, l'auteur anonyme discutait
de la participation de l'unité qui devrait être supprimée des
documents devant être rendus public selon la règle des 30 ans.
Mais c'étaiot déjà trop tard. Une erreur administrative
en 1983 avait oublié e retirer la liste de distribution
sur un document publiquement libéré en rapport avec les
OVNIS, et donc les fans d'OVNIS posaient déjà des questions.
"Depuis lors, ils ont été évidemment bombardés par des
gens demandant qu'est-ce que ce fameux DI55 était,
ce qu'ils font, quelle est l'ampleur de leur
implication," a dit le Dr Clarke.
Par la suite, le DI55 a décidé de permettre que sa participation
soit rendue publique. Une note du DI55 au bureau public des
OVNIS du 5 juillet 1995 a indiqué: "je ne vois aucune raison
de continuer à nier que [les service de renseignement de la
défense] d'intéressent aux OVNIS. Cependant, si le lien est
formellement rendu public alors le Ministère de la Défense
sera sans aucun doute pressurisés pour qu'il dise
ce qu'est son rôle/son intérêt. Ceci pourrait mener à
l'incrédulité et à l'embarras puisque peu de personnes
sont susceptibles de croire la vérité que le manque de fonds
et les priorités plus élevées ont empêché n'importe quelle
étude des milliers de rapports reçus."
A ce passage, quelqu'un, vraisemblablement du bureau public des
OVNIS, a gribouillé "aïe aïe aïe!" dans la marge.
"La peine qu'ils se sont donné pour retirer toute mention du
rôle central du personnel du renseignement de la défense pour
les observations suggère qu'ils avaient quelque chose à
cacher," a dit le Dr Clarke. "Mais de ce qu'ils cachaient
n'étaient pas une preuve des visites extraterrestres, mais
l'embarras au sujet du fait qu'on ne leur a jamais permis de
dépenser l'argent public pour étudier le sujet avec le moindre
sérieux." L'ampleur totale de la participation du DI55
a plus tard a montrée clairement par un rapport remis
au Dr Clarke en mai et rapporté dans le Gardian.
Il s'agissait d'un document de 500 pages qui a rassemblé tout
ce que l'unité savait des OVNIS, ou phénomènes aériens non identifiés
(UAPs) comme le ministère préfère les appeler, y compris plus de
10.000 observations. Il indiquait que l'existence d'UAPs était
"indiscutable", mais a attribué les observations les plus
troublantes à des "plasmas" aéroportés formés pendant "un ensemble
de conditions météos et électriquement chargées", ou pendant les
pluies de météore.
Des observations d'aliens ou pas?
10 août 1965 - Un homme a rapporté voir une boule cramoisie voler
hors du côté d'une colline à Warminster, Wiltshire. Une quinzaine
de jours plus tard, un autre homme a photographié un OVNIS
dans le centre de Warminster. En 1994 on a affirmé que la photo
était un canular et que l'objet a été fait à partir d'une
bobine de coton et d'un bouton.
Boxing Day 1980 - Un OVNIS se serait prétendument posé dans
la forêt de Rendlesham, Suffolk, près de la base aérienne
US de Woodbridge. L'incident a été surnommé le Roswell de la
Grande-Bretagne en référence à la célèbre observation au Nouveau
Mexique en 1947. Les témoins ont dit que l'engin était
couvert d'inscriptions semblables aux hiéroglyphes égyptiens
et que des extraterrestres en sont sorti. Un aviateur a
plus tard admis que l'incident était un canular.
28 novembre 1980 - Le policier Alan Godfrey a rapporté avoir vu
un large objet de 6 mètres en forme de dôme planant dans le ciel à
Todmorden, West Yorkshire. Il est revenu à l'emplacement avec des
collègues et ils ont trouvé que le secteur où l'objet avait censément
plané était sec alors le reste de la route était humide en
raison de la pluie juste avant.
Début des années 1990 - Une série d'observations par des résidants en
Ecosse du nord d'un OVNI volant régulièrement dans le ciel
à grande vitesse. Les documents publiés plus tôt cette année
ont suggéré que l'avion ait été un avion d'espion appelé
Aurora, conçu par les Américains pour prendre les photos
secrètes de l'Union soviétique.
Mai 2006 - Le ministère de la défense a publié les détails
du projet Condign, une étude secrète de quatre ans sur des
explications possibles pour les OVNIS. Le rapport a conclu
que beaucoup d'observations pourraient être expliqués
par des "plasmas" de gaz incandescents créés par
des charges électriques.