Crash d'OVNI à Ubatuba, Brésil 1957:
L`Analyses :
Brésil
Fontès cherche des scientifiques réputés à qui soumettre les échantillons pour analyse. Grâce à son ami le docteur Julio de Morais il est présenté au docteur Feigl, chimiste en chef du Laboratoire de Production Minérale, une division du Département National de Production Minérale du Ministère de l'Agriculture brésilien. Ce dernier confie l'analyse préliminaire à son assistant David Goldscheim, qui suggère une origine météoritique que conteste immédiatement Feigl, en raison de la légèreté du matériau. Un premier test chimique permet de confirmer la nature métallique d'un échantillon.
Barbosa
Le fragment n° 1 est alors divisé en plusieurs morceaux, dont 2 sont envoyés à la Section Spectrographique du Laboratoire de Production Minérale pour une analyse spectrographique, effectuée le 24 Septembre par le docteur Luisa Maria A. Barbosa, chef chimiste de la section. Un 1er test revèle que le métal est du magnesium, et un 2nd qu'il est d'une pureté inhabituelle. A la fois excité par cette conclusion et déçu par le caractère laconique du rapport d'analyse, Fontès demande un rapport plus détaillé et plus catégorique sur la pureté du magnésium, sans succès.
Teixeira
Fontès demande alors une 2nde analyse au docteur Elson Teixeira, spécialiste des analyses spectrochimiques à la retraite du même laboratoire, mais accédant toujours aux installations, de déterminer la pureté de l'échantillon de magnésium. Le 24 Octobre, ce dernier réalise donc un 2nd spectrogramme qui confirme une absence surprenante d'impuretés.
L'Armée brésilienne
Peu de temps après, Fontès est contacté par le major Roberto Caminha qui lui demande un échantillon du matériau pour analyse. Fontès accepte et lui envoie le 4 Novembre 1957. L'analyse est réalisée à l'ITM (Instituto de Technologia Militar ?), mais Fontès ne sera pas informé des conclusions.
Quelques mois plus tard, le commandant J. G. Brandao de la Marine brésilienne demande à son tour un échantillon à Fontès, qui lui donne le dernier morceau de l'échantillon n° 1. Là encore, Fontès n'aura aucun retour sur les méthodes ou les résultats de cette enquête, même si celui-ci pensera qu'un test spectrographique (le 4ème) a probablement été effectué à l'arsenal de la Marine à Rio de Janeiro.
Des tests supplémentaires sont réalisés, dont :
· Debye-Scherrer-Hull powder pattern X-ray diffraction analysis,
· mesure de densité
· tests de radiation
Les espaces interatomiques (espacements-d) des échantillons correspondent de manière très rapprochée à ceux cités pour le métal magnesium metal par ASTM 4-0770. 6 fines lignes sur le diffractogramme pourraient ne pas être liées avec des lignes connues pour le magnesium, mais furent reliées avec succès à l'hydroxide de magnesium, Mg(OH)2. Une poudre blanche a été observée sur les surfaces de l'échantillon de métal et fut identifiée comme Mg(OH)2.
La densité du fragment est de 1,866, un chiffre élevé. Certains y voient l'indice d'une proportion anormale d'isotopes (suggérant une origine extra-terrestre), alors que d'autres l'expliquent par l'oxide de magnésium entraîné.
Les deux petits morceaux analysés par Barbosa et Teixeira ayant été détruits par la procédure d'analyse, aucun autre morceau du fragment n° 1 ne sera disponible pour une vérification ultérieure de ces résultats.
Les 2 autres morceaux sont envoyés à l'Armée et la Marine brésilienne, mais les résultats de l'analyse - s'il y en a eu une - n'ont pas été diffusés.
La signification des découvertes du docteur Barbosa et de M. Teixeira est qu'il est impossible de produire quelque élément, sur Terre, qui soit absolument spectrographiquement pur. Ces résultats, par conséquent, sont souvent cités comme la preuve que le matériau dUbatuba doit être d'origine extraterrestre. Cependant, ce ne peut être complètement prouvé, en raison du manque d'autres fragments de l'échantillon n° 1 pour une analyse de vérification.
Les 2 autres fragments reçus par Sued (n° 2 et n° 3) sont envoyés à l'APRO qui les soumet aux analyses de divers scientifiques.
Fragment n° 3 pour Condon
Au milieu des années 1960s, le fragment n° 3 est prêté à l'Université du Colorado pour qu'elle l'analyse dans le cadre du projet Condon. Le docteur Roy Craig, un chimiste physique, le soumet à une analyse d'activation des neutrons au National Office Laboratory, Alcohol and Tobacco Tax Division, Internal Revenue Service, qui détermine que sa pureté n'est pas aussi élevée que cela avait été indiqué au Brésil. La commission Condon ne parlera pas des résultats des analyses effectuées sur le fragment n° 1, auquel elle n'a pu accéder. L'analyse détermina également que l'échantillon contenait une quantité inhabituelle de strontium, une impureté non présente dans le magnesium conventionnel. L'échantillon fut alors soumis à des analyses métallographiques et de micro-sonde au Laboratoire Métallurgique Dow Chemical, qui confirme la découverte.
En 1969, l'APRO prête les fragments à cet écrivain, qui mène des analyses structurelles non destructives. On trouve que le matériau had undergone a directional crystal growth type of manufacture. La crystallisation directionnelle peut ajouter de la force aux matériaux et était le sujet de recherches actives à l'époque (1969). Cependant, le processus était inconnu lorsque les fragments furent obtenus en 1957. Il n'est cependant pas possible de prouver la crystallisation de manière concluante pour la structure principale de laquelle proviennent les fragments, en raison de leur taille réduite. Ces découvertes sont validées par le docteur Robert W. Johnson, de la Division des Matériaux Avancés, de la Materials Research Corporation, qui examine le rapport analytique de l'écrivain.
Le magnesium d'Ubatuba aurait été soumis à des études d'impact laser à l'Australia's Commonwealth Scientific and Industrial Research Organization (CSIRO) au début des années 1970s et à des études de spectrographie de masse à l'Université de Stanford au milieu des années 1970s. Aucun résultat n'est disponible.
Malheureusement, la signature sur la lettre est illisible. De plus, l'identité des témoins reste inconnue, malgré les recherches poussées par Olavo Fontès, le représentant au Brésil de l'APRO.
Références :
· Fontès, O., "Un rapport sur l'enquête d'échantillons de magnesium d'une explosion d'ovni au-dessus de la mer dans la région d'Ubatuba du Brésil", 1966
· Harder, J. A., Déclaration au Symposium sur les Objets Volants Non Identifiés, 1968
· Craig, R., "Case 4: Magnesium Fragment", Case Study, Scientific Study of Unidentified Flying Objects, 1969 - Analyse du cas dans le rapport Condon
· Craig, R., "Part of UFOs, or UFO Equipment", "Direct Physical Evidence", Scientific Study of Unidentified Flying Objects, 1969 - Rapport Condon
· "The Ubatuba Incident directory", NICAP
· Clark, J. E., Ubatuba residue, CUFOS
· The Encyclopedia of UFOs, 374, Ron Story
· Carpenter, Joel, Dow Chemical and the Scientific Analysis of UFO Debris, GSID
· Vallée, J. F., Confrontations, chapitre 2, 1990
· Hill, P. R., "Le magnesium d'Ubatuba et le ratio d'isotopes", Unconventional Flying Objects, Hampton Road, 1995, USA, Section 16, "Artefacts d'ovnis", pp. 226-234
· Sturrock, P. A., "Composition analysis of the Brazil magnesium", JSE, 15, 69–95, 2001
· Sturrock, P. A., et Kaufmann, Pierre, "On Events Possibly Related to the ‘‘Brazil Magnesium’’", JSE, vol. 18, n° 2, pp. 283–291, 2004
· CNES, avril 81, Note d`information no.2. Et note d`information no.4 .
CRUCRAS/YL
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